Avoir 17 ans et assembler des drones kamikazes, c’est normal en Russie. Les étudiants de l’Ecole polytechnique d’Alabuga, dans la région du Tatarstan, travaillent en dehors des heures de cours à la production de drones destinés à la guerre en Ukraine, cumulant parfois 12 heures de travail par jour.
La Russie manque de main d’œuvre et doit se tourner vers la migration, comme l’affirme le vice-premier ministre Alexeï Overchuk. «La situation démographique, la demande de main-d’œuvre et son coût sont tels que le développement économique et la maîtrise de l’inflation nécessitent le recrutement de travailleurs migrants.»