Lundi 22 septembre, 16 h 16, Méréville. Sous une pluie fine, les agents du Département retirent les barrières qui bloquaient la route. Quelques secondes plus tard, les premières voitures traversent le nouveau pont qui enjambe la Moselle. Ça y est. Des coups de klaxon résonnent : après quinze mois de travaux , l’ouvrage d’art est officiellement ouvert.
« Un formidable équipement », a salué le maire de Méréville, Cédric Schwaederlé. C’était trente minutes plus tôt, sous le chapiteau dressé pour l’inauguration. Pendant quelques instants, l’élu a raconté sa fierté de ce pont flambant neuf, qui « symbolise le dynamisme et la solidarité de notre territoire ».
Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d’informations).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
J’accepte
J’accepte tous les cookies
« Moderne et durable »
Dans l’assemblée, il y avait plusieurs maires de communes voisines et aussi des élus du département, à commencer par la première d’entre eux, Chaynesse Khirouni. Venue en bottes, la présidente du conseil départemental s’est félicitée de la construction de cet équipement « moderne, innovant et durable ».
Le pont, justement : 153 mètres de long au-dessus de la Moselle. 8,5 millions d’euros investis par le Département dans le cadre de son programme Ponts sensibles. Ce nouvel édifice remplace trois ouvrages qui supportaient la route départementale 115b.
Trois vieux édifices datant de 1935, 1951 et 1953. Arrivés en fin de vie, ils étaient aussi inadaptés aux modes de déplacements doux. Aucune voie sécurisée pour les vélos, par exemple.
Cyclistes et piétons
La nouvelle traversée change les usages : il y a une chaussée de 6,70 mètres pour les voitures, mais surtout une piste de trois mètres pour les piétons et les cyclistes, séparée par une glissière en béton. « On va pouvoir passer en toute sécurité sur les deux rives de la Moselle « résume Freddy Cuzzi, le responsable du service ouvrages d’art au Département.
Avec une « durée de vie de 100 ans », le nouvel équipement est aussi plus durable. L’ancien pont, lui, a été démonté. Il n’en reste plus rien, ou presque : trois piles en pierre figées à jamais dans la Moselle. Conservées pour leur valeur patrimoniale, elles constituent une trace, une mémoire.