DÉCRYPTAGE – Créée il y a dix ans à Londres par un Russe et un Ukrainien, la banque en ligne vise les 100 millions de clients en 2027. C’est une des grandes gagnantes en Europe de la révolution des fintechs.
Son nom s’étale en grand au sommet de son nouveau siège social, en plein cœur du quartier financier de Canary Wharf, à Londres. Une consécration pour Revolut, la néobanque britannique aux plus de 65 millions de clients dans le monde. Ses bureaux sont désormais voisins de ceux des plus grandes banques internationales, JPMorgan Chase, Citigroup, HSBC ou Barclays. Mardi, ils ont été inaugurés en grande pompe, en présence notamment de la ministre des Finances britannique, Rachel Reeves. « Cela donne une idée de ce qu’est devenue Revolut et de là où elle veut aller, confirme Antoine Le Nel, directeur de la croissance globale de la néobanque. Nous voulons jouer dans la cour des grands. »
Revolut, qui emploie près de 10.000 personnes, redouble d’ambition. Elle veut devenir « l’Amazon de la banque » avec une « super appli » qui couvrirait tous les besoins des consommateurs. Et elle vise les 100 millions de clients mi-2027. De quoi devenir « la première banque véritablement mondiale »
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