Alors que le premier cas autochtone de chikungunya avait été signalé à Orléans (Loiret) le 15 septembre, l’ARS avait procédé à une opération de démoustication, vendredi dernier. Mais les méthodes employées par l’agence sont depuis contestées par le maire de la ville, Serge Grouard, d’après Ici Orléans.
Hier soir, en marge du conseil municipal, l’édile s’est dit inquiet de l’impact des insecticides sur la biodiversité. En cause, les produits utilisés lors de l’opération de l’ARS dans le quartier des Montées. Une opération menée dans un périmètre de 300 mètres autour de l’habitation de la personne infectée par le virus du chikungunya.
La pyréthrine, un produit controversé
Le problème, selon l’élu, c’est l’utilisation d’insecticides qui contiennent de la pyréthrine. Une substance qui sert à venir à bout du moustique tigre. Ce produit naturel, issu de plantes comme le chrysanthème, est toutefois loin de mettre tout le monde d’accord.
Selon Serge Grouard, ce principe actif ne « s’attaque pas qu’aux moustiques, mais altère la biodiversité dont on a précisément besoin pour lutter contre la prolifération du moustique tigre ». De son côté, l’ARS a annulé un deuxième passage pour la démoustication du quartier des Montées, prévu hier soir.