C’est un long et compliqué bras de fer judiciaire qui se profile entre la Fondation pour le logement des défavorisés et les huit préfets d’Île-de-France. L’association leur reproche de ne pas appliquer la loi qui prévoit que 25 % des ménages les plus pauvres (gagnant moins de 12 000 euros/an) puissent être logés en dehors des quartiers prioritaires de la ville, soit les sites les plus sensibles. Les ménages relogés dans le cadre d’une opération de renouvellement urbain ou de requalification des copropriétés dégradées sont aussi concernés.

C’est au bailleur, en principe, d’atteindre ces quotas, mais c’est aux préfets de veiller à l’application de la loi. Ceci expliquant pourquoi ce sont eux qui se retrouvent dans le viseur de l’association. Elle n’est pas seule à mener cette croisade puisque le Secours catholique et la Fédération des acteurs de la solidarité Île-de-France sont associés à cette action.