« Dès l’instant où il va quitter la France, il sera en danger », prévient maître Emmanuel Ludot auprès de France Info. Son client, le militant écologiste et fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, Paul Watson, vient de se voir refuser l’asile en France. Une décision que ce dernier ne comprend pas.
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Dans le détail, le couperet est tombé le 9 septembre, ont révélé nos confrères du Parisien. Sur sa péniche, le militant leur a confié qu’il était « pourtant confiant » : « Je l’avais déposée en début d’année. Je suis retourné à l’Ofpra pour des entretiens à six reprises, à chaque fois qu’on me l’a demandé », leur a-t-il raconté. Qui plus est, en juin, Emmanuel Macron avait estimé sur le plateau de France 2 que Paul Watson respectait « les règles pour obtenir » l’asile en France : « On va s’arranger », avait-il notamment déclaré. L’homme de 74 ans a encore indiqué au Parisien que « le président Macron m’a donné son assurance personnelle. Un mois avant le Sommet mondial pour l’océan, lors de la cérémonie qui se tenait à Paris, il m’avait attrapé par le bras et m’a promis son aide […] Je suis sûr qu’il est sincère, mais il se heurte à la réalité bureaucratique. »
Son avocat, maître Emmanuel Ludot, en avait d’ailleurs appelé au président de la République, et avait rappelé qu’il était capable d’accorder directement l’asile « au regard du préambule de la Constitution du 4 octobre 1958 » qui rappelle que « nul ne peut être poursuivi pour ses idées ».
149 jours dans les prisons groenlandaises
Emprisonné 149 jours dans les prisons groenlandaises, Paul Watson a indiqué auprès de nos confrères s’estimer « sans cesse » sous la menace d’extradition vers le Japon, qui le poursuit depuis de longues années pour son activité militante.
Pourtant, l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) lui a refusé sa demande d’asile. D’après lui, « depuis que la notice rouge d’Interpol (une demande aux polices du monde entier d’interpeller la personne concernée) sur mon nom a été retirée, on me dit en substance que l’asile politique n’est plus nécessaire ». L’Ofpra estime, toujours selon lui, « que si je rentrais aux États-Unis je n’y aurais pas de problème ».
Deux autres passeports
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Une allégation fausse, d’après Paul Watson : « Le président américain, Donald Trump, a d’importants intérêts avec le Japon et il est dans une logique de transactions. Or le Japon a juré ma perte depuis que les actions de Sea Shepherd braquent les projecteurs sur leur scandaleuse pêche à la baleine. »
Quid du Canada ? L’activiste y possède, comme c’est le cas pour les États-Unis, un passeport. Mais le pays lui est, également, « très hostile » à cause de son « action contre la chasse aux bébés phoques ».
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