Première exposition monographique consacrée à Adèle de Romance, la petite rétrospective du Musée Fragonard poursuit le cycle qu’il dédie aux artistes femmes de la génération de Marguerite Gérard, peintre phare de son fonds permanent. L’initiait en 2023, un remarquable premier volet consacré aux sœurs Lemoine et à leur cousine Jeanne-Élisabeth Chaudet (voir l’article), déjà sous le commissariat de l’historienne de l’art Carole Blumenfeld, spécialiste de la peinture de genre et du portrait de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle, décidément douée pour exhumer les figures oubliées.



1. Adèle de Romance (1769-1846)

Portrait d’une jeune personne et de son frère,

Amélie Justine et Charles Edouard Pontois, 1800

Huile sur toile – 92 x 73 cm

Paris, collection particulière

Photo : Paris, collection particulière
Voir l´image dans sa page

Face à des sources biographiques ponctuées d’erreurs et une bibliographie française muette ou presque, la tâche s’annonçait ardue, d’autant plus que l’artiste usa de différents patronymes à même d’aviver les confusions, née « de Romance » avant de devenir, au gré des Salons, « Romance », « Romany », « Romani », « Romanée », « Romany-de-Romance » ou « AR ». À la faveur d’un important travail de recherche et du dépouillement de pièces d’archives inédites, en partie retranscrites en annexes du catalogue publié pour l’occasion, la commissaire a établi une biographie des plus claires et affiné la connaissance du corpus des œuvres attachées à l’artiste, dévoilant tableaux inédits comme nouvelles attributions ou identifications.



2. Adèle de Romance (1769-1846)

Portrait d’Alexandrine Florence Virginie Casimire Thevenet de Montgarrel près d’un piano tenant un cahier de musique, 1802

Huile sur toile – 98,5 x 80 cm

Collection particulière

Photo : Collection particulière
Voir l´image dans sa page


3. Adèle de Romance (1769-1846)

Portrait de femme tenant une corbeille de fleurs, vers…