À l’image de la saga Rocky qui s’écrit désormais par l’intermédiaire d’Adonis Creed et Michael B. Jordan, une autre franchise va ressusciter sans celui qui l’aura incarné pendant plus de 37 ans. La production d’un nouveau Rambo a eu le feu vert et elle se fera sans Sylvester Stallone.

L’acteur vieillissant laisse sa place à une version rajeunie, puisqu’il s’agira d’un préquel centré sur le déploiement du futur béret vert au Vietnam, lui créant ainsi les traumas qu’on lui connaît. Et si cela n’a pas encore été officialisé, John Rambo devrait prendre les traits de Noah Centineo, lui qui a déjà pris plusieurs kilos de muscles pour incarner Ken dans la nouvelle adaptation de Street Fighter.

Sylvester Stallone n’est aucunement impliqué dans le projet et son dernier fait d’armes dans la peau du personnage restera le Rambo : Last Blood de 2019, qui n’aura pas marqué l’inconscient collectif. Toutefois, cela n’empêche pas l’acteur d’avoir son avis sur le sujet, comme il l’a exprimé lors d’une interview à ScreenRant pour la sortie de la saison 3 de Tulsa King.

Et s’il souhaite le meilleur au projet, il ne cache pas qu’il avait lui-même réfléchi à poursuivre la licence sous forme de préquel. Mais le temps de se questionner sur la faisabilité du métrage, cette nouvelle production avait pris le relais, sous la direction de Jalmari Helander (responsable du très bourrin Sisu : de l’or et du sang). On a envie de dire… heureusement.

Un Rambo sous IA

Sous la supervision de Sylvester Stallone, le film aurait également retracé les débuts de John Rambo, n’hésitant pas à réécrire un peu les événements connus. On aurait eu droit à un John premier de la classe, roi du bal, populaire… bref l’adolescent idéal make america great again – on rappelle que Sly est un gros soutien de Trump.

Rambo : cette idée de film à laquelle vous avez échappé (ouf)© Orion Pictures

Et lorsqu’il part pour la guerre, il y va à la cool, pensant à une petite mission rapide. Sauf que ses amis et lui auraient été capturés et John les aurait vu se faire torturer et assassiner les uns après les autres, créant ainsi le soldat sans pitié qu’il sera plus tard. Bon, jusque-là, si on peut y trouver à redire niveau scénario, il n’y a pas encore de quoi crier au scandale, juste au mauvais film.

Sauf que Stallone est un fervent défenseur de l’IA et qu’il envisageait de faire ce film sans changer d’acteur, simplement en le rajeunissant par IA comme cela a été le cas pour Harrison Ford dans la scène introductive du dernier Indiana Jones. Les détails de son utilisation de l’IA sont assez flous, même pour lui, mais il semblerait que l’outil aurait pu servir davantage tout au long de la production. En occultant le fait que la technologie n’est pas assez performante, encore actuellement, pour accomplir cette idée tout un long-métrage avec un résultat exploitable, ni même parler de la facture, il faut reconnaître que cela ressemble davantage à un projet narcissique qu’à une démarche artistique.

Le futur préquel a au moins une qualité, nous avoir épargné ça.

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