« Présenter de plus en plus de comédies musicales dans les années à venir »
Eric Blanc de la Naulte Directeur général et artistique de l’Opéra.
La programmation débute le 1er octobre avec Les Parapluies de Cherbourg de Michel Legrand, une œuvre à la fois populaire et créative. Donne-t-elle le ton de la saison ?
« L’idée, c’est d’arriver peu à peu, dans les saisons à venir, à présenter de plus en plus de comédies musicales. Ici, c’est une première approche, mais ce n’est pas réellement une comédie musicale. C’est présenté en symphonique avec une petite mise en espace. Après, ça permet de montrer le large éventail de l’orchestre symphonique, qui peut presque tout faire. Cela apporte donc de la diversité dans la programmation pour que chacun s’y retrouve. »
La partie lyrique propose cinq opéras, dont deux créations maison, La Périchole d’Offenbach et La Belle au bois dormant de Charles Silver. Pourquoi ces choix ?
« Depuis onze ans, j’ai envie de faire représenter des œuvres tombées dans l’oubli international. C’est le cas de La Belle au bois dormant, pas jouée depuis 1902. D’autre part, c’est l’envie de faire jouer des œuvres françaises donc il y a un double registre. Quant à La Périchole, ça fait plusieurs années qu’on n’avait pas fait d’opérettes. C’est un retour à certains fondamentaux, d’autant que La Périchole n’a pas été présentée depuis très longtemps et que c’est de la musique française. L’idée, c’est de faire plaisir au public. »
L’un des événements de cette saison, c’est aussi Midi-Minuit du chorégraphe Thierry Malandain…
« On est très heureux chaque saison d’accueillir Thierry, d’autant qu’il termine son cycle de direction au CCN-Malandain Ballet Biarritz. Midi-Minuit est l’une de ses dernières créations et c’est une reconnaissance de part et d’autre (NDLR : Thierry Malandain avait commencé sa carrière à Saint-Étienne à la fin des années 1990). »
De notre correspondante Gillette Duroure