
par Business AM
publié le mercredi 24 septembre 2025 à 22:59 •
3 min de lecture
Principaux renseignements
- L’Union européenne assouplit les seuils pour la pollution pharmaceutique dans les eaux souterraines et autorise des concentrations plus élevées de substances pharmaceutiques.
- La réglementation sur les concentrations de produits pharmaceutiques se concentre sur des substances spécifiques, laissant de nombreuses autres substances non réglementées et susceptibles d’avoir un impact sur la qualité de l’eau.
- Les critiques affirment que les délais prolongés pour la mise en œuvre des limites de pollution affaiblissent la capacité de la directive à prévenir la dégradation future de l’eau.
Les États membres de l’Union européenne ont récemment finalisé la mise à jour de la Directive-cadre sur l’eau, la législation qui régit la santé écologique et chimique des masses d’eau telles que les eaux souterraines, les rivières et les lacs. Cependant, les groupes environnementaux ont exprimé leur déception concernant plusieurs aspects de l’accord.
Inquiétudes en matière d’environnement
La directive révisée autorise des niveaux de pollution chimique par les produits pharmaceutiques dans les eaux souterraines nettement plus élevés que la proposition initiale de la Commission européenne. Cela autorise une contamination pharmaceutique jusqu’à dix fois plus élevée.
En outre, la proposition réduit le plafond général des concentrations de produits pharmaceutiques dans les eaux souterraines pour ne couvrir que certaines substances, ce qui laisse de nombreuses autres sans réglementation. Les écologistes affirment que cette absence de réglementation globale aura des conséquences néfastes sur la qualité de l’eau et les écosystèmes.
Équilibre entre protection et faisabilité
Alors que la présidence danoise du Conseil de l’UE a souligné la nécessité d’une approche équilibrée qui protège l’environnement sans imposer de charges excessives aux États membres, les critiques affirment que l’accord n’est pas à la hauteur. Ils soulignent les coûts importants liés à la restauration des masses d’eau dégradées à l’avenir et insistent sur l’importance des mesures préventives.
Les législateurs impliqués dans les négociations ont défendu le résultat comme un paquet responsable et pragmatique qui donne la priorité à l’intégrité scientifique. Toutefois, les groupes de défense de l’environnement estiment que les délais prolongés accordés aux États membres pour la mise en œuvre des limites de pollution compromettent le potentiel de prévention efficace de la directive. L’accord doit maintenant être approuvé par le Parlement européen avant d’entrer en vigueur. (jv)
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