Le projet de 2,2 milliards de livres (2,5 milliards d’euros), financé par le privé, doit permettre d’accueillir 100.000 vols supplémentaires par an – un chiffre à rapporté aux 261.000 vols de 2024.
Le ministère des Transports considère ce projet comme une « évidence pour la croissance » car la limitation actuelle de la capacité est vu comme « un frein pour la bonne marche des affaires, le commerce et le tourisme », rapportent des médias britanniques citant des sources gouvernementales.
Les vols pourraient décoller de la nouvelle piste d’ici 2029, selon eux.
A l’aéroport d’Heathrow, à l’ouest de Londres, un projet de construction d’une troisième piste estimée à 21 milliards de livres (24 milliards d’euros) a reçu en janvier le soutien du gouvernement travailliste de Keir Starmer après des années de batailles juridiques, l’exécutif britannique étant enclin à lancer de grands projets d’infrastructure dans l’espoir de relancer l’économie.
Les plans d’expansion des deux aéroports londoniens sont vivement critiqués par des groupes de défense de l’environnement et des riverains préoccupés par le bruit.
L’extrême droite rassemble au moins 110 000 manifestants à Londres