Robert Giacomel décrit son année 2014 visiblement chargée : « C’était ma dernière année d’activité. Je devais assurer ma profession d’avocat et solder des dossiers qui traînaient. C’est une charge importante et j’ai un problème personnel qui me demande de garder très souvent mes petites-filles. À cette période, je ne suis pas physiquement là ni même intellectuellement. »

Il revient alors sur le rôle de Gilles Rossary-Lenglet : « Il est plus que présent et s’excuse même s’il est absent. »
« Que fait-il ? », interroge la présidente.
« Il organise les expositions, il est là quand on organise des tables rondes, il va démarcher des entreprises, j’ai plein d’articles de presse », répond le prévenu.

Robert Giacomel explique que le magazine Stemp payait Gilles Rossary-Lenglet à hauteur de 800 euros par mois. « Il ne pouvait pas vivre avec ça. Je ne trouvais pas anormal de le défrayer, comme pour les stagiaires qui restaient un peu longtemps au consulat », détaille celui qui est poursuivi pour abus de confiance.

« Je me suis senti profondément trahi, car c’est vraiment quelqu’un que j’aimais bien », lance Robert Giacomel à propos de Gilles Rossary-Lenglet.