RÉCIT – C’est à la sagacité du jeune Hermann Voss que l’on doit la redécouverte du peintre, deux siècles et demi après sa mort.
Cet article est issu du Figaro hors-série « Georges de La Tour, Ombres et lumières ». Plongez dans le mystère La Tour et la compréhension de son œuvre en 160 pages , magnifiquement illustrées.
« Georges de La Tour, Ombres et lumières ».
Le Figaro hors-série
Quel régal que ce voyage en France ! En gravissant les marches du Musée des Beaux-Arts de Nantes, le jeune homme, raie nette et lunettes rondes, songe combien ses pérégrinations dans les musées français affinent l’œil mieux que cent heures de cours d’histoire de l’art à Heidelberg. En cette année 1912, Hermann Voss est déjà, à 28 ans, l’auteur d’une thèse sur Wolf Huber, un peintre autrichien de l’école du Danube, publiée cinq ans plus tôt à Leipzig.
Depuis, il ne cesse de poursuivre ses études, ses recherches, avec la même passion. Nantes ne le déçoit pas. Deux tableaux en particulier retiennent son attention, deux nocturnes, un Reniement de saint Pierre et un Ange apparaissant à saint Joseph. Quelles beautés ! Tous deux sont signés : G. de La Tour, « peintre du XVIIe siècle sur…
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