Par

Emilien Jacques

Publié le

25 sept. 2025 à 18h16

Tout le monde en a déjà été témoin, les incivilités animales peuvent provoquer toutes sortes de désagréments qui nuisent au vivre ensemble. S’il est difficile d’en attribuer la faute à nos amis les bêtes, « il y a toujours quelqu’un au bout de la laisse », rappelle le maire d’Elbeuf (Seine-Maritime), Djoudé Merabet.

La Ville applique donc une politique de responsabilisation des propriétaires, voire de répression, en usant de différents outils, dont les derniers en date sont assez innovants.

Le guide de l’animal

Depuis une dizaine de jours, les Elbeuviens peuvent trouver dans les lieux publics, sur le site Internet de la commune ou à l’accueil de la mairie, un guide qui concentre toutes les informations nécessaires au respect des règles de vie commune, pour les maîtres de chiens et chats surtout. « On est vraiment attentifs au bien-être animal, assure Djoudé Merabet. Mais on a senti qu’il fallait réguler tout ça. »

Ce guide de l’animal rappelle l’existence d’un Caniparc, rue Ampère, qui permet aux propriétaires de chiens de laisser aller leur toutou sans laisse. Ce parc fermé, accessible avec un code à récupérer en mairie, est un lieu de rencontres aussi bien pour les chiens que pour les maîtres.

Les cabanes à chats, installées sur la commune il y a trois ans, sont aussi présentes dans ce nouveau guide. Elles invitent les habitants se plaisant à nourrir les chats errants à se faire accompagner dans cette pratique par un collectif citoyen qui assure une campagne de stérilisation. « L’idée est de lutter contre la prolifération des chats en les stérilisants », explique Djoudé Merabet.

Une brigade éco-chiens

Autre initiative toute récente : la création, à l’Atelier 23, d’un tissu distinctif pour identifier les maîtres respectueux des règles. Un bandana vert à attacher autour du cou de leur chien, dans le but de créer une sorte de « brigade éco-chiens ».

Votre région, votre actu !

Recevez chaque jour les infos qui comptent pour vous.

S’incrire

C’est aussi un autre moyen d’échange entre les propriétaires : « Ce sont les habitants qui parlent aux habitants, et qui expriment la volonté d’avoir un espace propre », décrit le maire elbeuvien.

La répression autant que la prévention

Si l’élu favorise donc la prévention, il n’oublie pas pour autant de donner comme consigne à la police municipale de la ville de sévir en cas d’incivilités.

On n’hésite pas à sanctionner et verbaliser, surtout en matière de déjections canines.

Djoudé Merabet, maire d’Elbeuf

La présence de chiens dans les aires de jeux pour enfants, ou l’inutilisation de la laisse dans la rue sont également passibles de sanctions. Et ce pour le bien de tous.

Personnalisez votre actualité en ajoutant vos villes et médias en favori avec Mon Actu.