MONTRÉAL -Le lancement du nouveau livre de Geneviève Jeanson aura un impact important pour l’organisme Sport’aide, qui offre des services d’accompagnement aux victimes ou témoins de violence.
Le directeur général Sylvain Croteau était très heureux de la rédaction de cet outil inespéré pour son équipe. Ce dernier était aux première loges mercredi soir pour féliciter l’autrice, qui est aussi porte-parole depuis 2022 pour l’OBNL avec d’autres sportifs comme Antony Auclair, Cindy Ouellet et Justin St-Pierre.
« J’étais convaincu que ce récit devait être connu pour un paquet de raisons. Pour éduquer, sensibiliser, ouvrir la discussion ou pour que des victimes qui vivent quelque chose de comparable se reconnaissent », explique M. Croteau.
Impliqué dans le sport amateur depuis longtemps, ce dernier a également travaillé avec les Nordiques de Québec pendant quatre ans. Sylvain Croteau croit fermement que l’histoire de l’ancienne athlète de 44 ans fera une énorme différence dans la mission de Sport’aide.
En action
« C’est la fondation de ce qu’on fait. C’est immense pour notre travail. De comprendre que ces choses-là ne sont pas acceptables. On peut faire une différence et agir. Ce n’est pas honteux de demander de l’aide. On peut se relever. Si Geneviève a pu s’en sortir, il y a un message d’espoir. C’est extrêmement porteur. »
Les traits tirés après une semaine d’entrevues parfois très émotives, Geneviève Jeanson était à nouveau au bord des larmes en signant les copies de La cassure.
« J’espère vous aider dans votre parcours personnel. Je souhaite que les gens se retrouvent là-dedans. Merci à l’équipe de travail d’avoir été bienveillante avec moi », a-t-elle lancé.
Une bande dessinée
Parallèlement au bouquin, Sport’aide a également publié une bande dessinée éducative intitulée Les aventures de Geneviève.
L’ouvrage permet d’aborder des sujets délicats, mais combien importants pour l’organisme. Avec une clientèle jeunesse, un équilibre a été nécessaire pour éviter de sombrer dans des détails trop pénibles de la vie de l’olympienne.
Malgré tout, un avertissement a quand même été placé au début de la bande dessinée afin d’aider ceux qui auraient de vives réactions.
« Je pense que c’est une réussite. Ce n’est pas pour nous qu’on le fait. On l’a développé pour que ça se retrouve sur le terrain, dans les mains des parents, des entraîneurs ou des intervenants dans les clubs. On vise une lecture partagée et une réflexion avec les adultes en position d’autorité », termine M. Croteau.