« René Martin se met en retrait. Une absolue nécessité. Quand il est question de violences sexistes et sexuelles on ne peut transiger. » Une semaine après les révélations de Médiacités et de La Lettre du musicien, confirmées par les témoignages recueillis par Ouest-France, sur le management toxique et l’ambiance de travail hypersexualisée au sein du Créa, la structure créée par René Martin pour assurer la direction artistique de festivals de musique classique en France, Johanna Rolland réagit sur X. La maire de Nantes et présidente de la Métropole, collectivité qui subventionne la Folle journée de Nantes à hauteur de 1,1 million d’euros par an, poursuit : « Je veux un audit rapide, une écoute indépendante. Toutes les conséquences en seront tirées. »
Un audit au Créa à partir du 29 septembre
Dans un premier temps, vendredi 19 septembre, la Ville s’était contentée de communiquer sur l’audit mandaté « sur le climat social et le bien-être au travail » au sein du Créa, après « le choc provoqué auprès des équipes par des accusations portées par d’anciennes salariées ». Cet audit démarrera lundi 29 septembre. Le nom du cabinet en charge a été transmis à Nantes métropole. René Martin se met donc en retrait du Créa « le temps de cet audit », s’est-on fait confirmer auprès de la structure.
(1) Ouest-France a recueilli les témoignages de salariées faisant toujours partie de l’effectif de cette structure de 12 personnes basée à Nantes.