- Les dirigeants européens se félicitent de la volte-face de Donald Trump sur la guerre en Ukraine.
 - Emmanuel Macron a estimé jeudi que le président américain est désormais « plus proche qu’il ne l’a jamais été » de l’Ukraine et espère que cela va aider à « accroître la pression » sur la Russie.
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Ukraine-Russie : des négociations dans l’impasse
Les dirigeants européens se félicitent de la volte-face de Donald Trump sur la guerre en Ukraine. Emmanuel Macron a estimé jeudi 25 septembre que le président américain est désormais « plus proche qu’il ne l’a jamais été » de l’Ukraine et espère que cela va aider à « accroître la pression » sur la Russie. « J’espère que cela va accroître la pression sur la Russie et l’inciter à cesser les combats, à revenir aux négociations et à bâtir un futur possible pour eux et pour nous tous », a déclaré le président français dans un entretien avec la chaîne saoudienne Al-Arabiya.
Après avoir privilégié le dialogue avec Vladimir Poutine et parfois rudoyé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, Donald Trump a comparé mardi la Russie à un « tigre de papier » et suggéré que l’Ukraine pourrait gagner la guerre face à l’armée russe. En février, il avait pourtant sèchement lancé à Volodymyr Zelensky qu’il « n’avait pas les cartes en main » dans ce conflit déclenché en février 2022 par l’invasion russe.
La menace de Zelensky
De son côté, Volodymyr Zelensky a averti dans une interview à Axios que si la Russie ne met pas fin à son invasion de l’Ukraine, les responsables russes travaillant au Kremlin deviendront des cibles potentielles. « Qu’ils se renseignent sur où sont leurs abris antiaériens », a déclaré le président ukrainien. « Ils en ont besoin. S’ils n’arrêtent pas la guerre, ils vont en avoir besoin. »
Volodymyr Zelensky a ajouté que l’Ukraine n’avait pas l’intention de frapper des civils en Russie. « Nous ne sommes pas des terroristes », a-t-il justifié. Mais il a précisé que Kiev espérait obtenir un type d’arme américaine plus puissante, qui permettrait des frappes en plein cœur de la Russie. Il n’a pas dit de quelle arme il s’agissait. « Si nous obtenons de la part des Etats-Unis ces armes à long rayon d’action, nous les utiliserons », a-t-il ajouté.
La rédaction de TF1info