Ce vendredi 26 septembre, le drapeau palestinien ne flotte déjà plus devant la mairie de Grenoble. Installé le mardi 23 septembre au matin , puis arraché par un individu dans l’après-midi , un drapeau neuf, aux couleurs de l’État palestinien, avait de nouveau été installé mardi en fin de journée sur le parvis l’hôtel de Ville. Il a finalement été retiré entre mardi et jeudi, non sans avoir déclenché une vaste polémique.

Contactée, la Ville de Grenoble nous explique qu’il a toujours été question de laisser le drapeau « une seule journée », celle marquant la reconnaissance de l’État de Palestine par la France.

La préfète de l’Isère qui avait déposé un recours devant tribunal administratif pour demander la suspension de la décision « de la commune de Grenoble de pavoiser la façade de l’hôtel de ville d’un drapeau palestinien », « s’est désistée purement et simplement de son déféré », est-il indiqué dans l’ordonnance, que Le Dauphiné Libéré a pu consulter. Cette dernière avait effectivement constaté, « peu de temps avant l’audience », que le drapeau avait été retiré. Sollicité, Eric Piolle, maire de Grenoble, n’a pas envore vu le jugement mais réagit.

À noter que la préfète avait initialement demandé au tribunal administratif « d’enjoindre au maire de la commune de Grenoble de retirer le drapeau palestinien du parvis de l’hôtel de ville sans délai, sous astreinte de 500 euros par jour de retard ».