3, 2, 1..Top, c’est parti. La saison de Betclic Elite 2025-2026 commence ce 26 septembre avec un Dijon – Le Mans pour se mettre en appétit. La saison régulière se terminera le 16 mai avant des playoffs qui conduiront les acteurs de la grosse balle orange jusqu’à une finale qui aura lieu mi-juin. Qui succédera au Paris Basketball sacré pour la première fois de son histoire au printemps dernier ? La chasse est ouverte.
Monaco vraiment intouchable ?
À l’aube de la saison, la question numéro 1 est de savoir si Monaco n’est pas déjà trop fort. Vainqueur de la SuperCoupe à Roland-Garros il y a quelques jours, la Roca Team présente le plus gros et riche effectif jamais vu sur un terrain du championnat.
Avec un budget qui flirte avec les 40 millions d’euros, deux anciens MVP (Nikola Mirotic et Mike James) de l’Euroligue, un champion d’Europe et du monde allemand (Daniel Theis), un champion de France avec Paris (Kevarrius Hayes), deux internationaux tricolores (Élie Okobo, Matthew Strazel) et une incroyable profondeur de banc menée par la légende du jeu Vassilis Spanoulis, Monaco est taillé pour gagner l’Euroligue et devenir le meilleur club européen. Tout en croquant le championnat laissé à Paris en juin dernier.
Paris, une équipe qui se reconstruit
Après seulement 7 années d’existence, le Paris BasketBall a déjà tout gagné sur la scène domestique : la Leaders Cup (2024) et le doublé Coupe-Championnat au printemps. Il paraît impossible que le club de la capitale réussisse une saison aussi belle que la précédente, si on rajoute en plus son quart de finale d’Euroligue.
Sauf qu’avec ce club, il ne faut rien imaginer d’avance. Il surprend toujours. Il doit néanmoins relever un double défi : jouer désormais sans son magicien TJ Shorts, double MVP de la saison, et intégrer une dizaine de recrues sous la houlette d’un nouveau coach italien Francesco Tabellini, au CV encore discret.
De l’effectif champion de France, il ne reste que 5 joueurs : Nadir Hifi, Yakuba Ouattara, Sebastian Herrera, Léopold Cavalière et Enzo Shahrvin. « C’est la première saison pour beaucoup au Paris Basketball, en Euroligue ou dans le championnat de France. Donc ça va être un challenge pour tout le monde » assure Nadir Hifi.
Quelle saison pour l’Asvel de Tony Parker ?
Le club de Tony Parker, qui laisse entendre qu’il pourrait lâcher du lest dans les prochains mois pour se consacrer à sa carrière de coach, part lui aussi dans le brouillard. Il ne manque pas de joueurs d’expérience avec deux champions d’Europe… 2013, Nando de Colo et le retour en France de Thomas Heurtel.
Seulement l’Asvel a perdu Théo Maledon et le club lyonnais semble désormais à la traîne derrière les deux mastodontes parisien et monégasque. Il ne rentre pas, à cette heure, dans les pronostics pour la course au titre.
Le Mans et Bourg arrivent en trublions
Sous les trois clubs d’Euroligue que, sauf surprise, l’on devrait retrouver en playoffs à la fin de la saison, deux villes entendent bien bousculer la hiérarchie. À commencer par Le Mans, vainqueur en 2025 de la Leaders Cup et double finaliste de la Coupe de France et de la SuperCoupe : les Manceaux ont les moyens de se glisser jusqu’en finale.
Toujours placé, Bourg-en-Bresse le club du sélectionneur tricolore Frédéric Fauthoux peut aussi comme toujours jouer les trouble-fêtes malgré un effectif revu à 90 %.
Où suivre la Betclic ?
Même si les salles sont souvent trop petites, la Betclic Elite est un succès avec un taux de remplissage de 94 % chaque semaine. Devant les écrans, le championnat de France est à suivre en intégralité sur la plate-forme DAZN. Au menu : un match le vendredi à 20h30, suivi d’un multiplex le samedi (18 heures, plus un match à 20h30), et enfin le dimanche à 16h30 puis 19 heures.
Le tarif de l’offre basket de DAZN est à la baisse, à 9,99 euros par mois. À noter aussi qu’à partir de ce 28 septembre et l’affiche Asvel – Nancy, la chaîne l’Équipe diffuse le match du dimanche soir à 19 heures en accès gratuit avec à chaque fois, un des trois clubs d’Euroligue : Monaco, Paris ou l’Asvel.