Poing sur les hanches, chemise sur le pantalon, il s’avance à la barre, en toute décontraction. E., la vingtaine, écoute le résumé de « son » affaire fait, jeudi, par la présidente Sarah Ploquin. Le 24 mars, il a été arrêté et placé en garde à vue à Lyon parce que les policiers avaient retrouvé sur son ordinateur et son téléphone des images et vidéos pédopornographiques. Il avait été repéré par Tracfin.

« C’est extrêmement incomplet et extrêmement faux ! », lâche, hautain, le prévenu. Le ton professoral passe mal dans un tribunal surtout quand on est du…