« J’ai le sentiment d’avoir été appelé pour une cause plus grande, pour aider les joueurs à se préparer et à jouer au plus haut niveau. J’aurais pu jouer, mais je suis tellement honoré d’avoir été nommé capitaine », dit-il.

Lauréat de huit titres sur le PGA Tour dont le PGA Championship en 2011 – il disputait son premier Majeur –, il figureà la 13eplace mondiale, soit une meilleure position que trois des joueurs sélectionnés. Le natif de Woodstock a voulu mettre toutes les chances du côté des États-Unis. En 2012, il faisait partie du mauvais côté de l’histoire lors du miracle de Medinah. En 2014, il avait essuyé un nouvel échec. Il s’est promis d’ouvrir sa valise de la Ryder Cup 2012 le jour où il la remporterait. Il attend toujours.

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Son histoire aurait pu être fort différente. Enfant, il jonglait entre les greens et les pistes verglacées du Vermont. Skieur très talentueux, il s’est lancé dans la compétition avec une belle réussite. La presse locale ne cessait de l’encenser tant il enchaînait les victoires. Il devait d’ailleurs attendre la fonte des neiges pour pratiquer le golf. Commençait alors une course contre le temps avant l’hiver suivant.

Bradley a tourné le dos à ses skis quand les offres de bourses ont commencé à pleuvoir. La réussite a vite été au rendez-vous. Pendant ses études à l’université St. Johns, il s’adjuge neuf titres en amateur. En 2008, il passe pro. Trois ans plus tard, il débloque son compteur de victoires.

Fervent supporter des Boston Red Six en MLB et des New England Patriots en NFL, le plus jeune capitaine de Ryder Cup avait déjà fait une apparition furtive au Bethpage Black lorsqu’il était étudiant. Il ignorait alors qu’il reviendrait à 39 ans en portant les espoirs de toute une nation qui n’imagine aucune autre issue qu’une victoire dimanche.

Son histoire avec la Ryder Cup serait alors bouclée. Et sa valise de… 2012 défaite.

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