Ce nouvel opus prévu pour la mi-octobre prochain s’intitule « Passionata », une 15e œuvre musicale, qui est « une expérience intime et lumineuse, une invitation à écouter autrement, avec le cœur grand ouvert ». Les dernières touches sont en cours dans un studio à Bordeaux, où la virtuose vient de subir une intervention chirurgicale, avant de retrouver la scène à Fort-de-France ; puis, direction l’Italie en fin d’année.

Annick Ozier-Lafontaine s’est lentement reconstruite, après le décès successif de ses deux parents entre 2023 et 2024. Cette année, c’est une opération du genou qui l’a accablée, suivie d’une longue rééducation.

Mais la pianiste reste combative, fidèle à son instrument et à une promesse : réaliser son 15e disque sur place, à l’issue de son hospitalisation.

Tant que je pourrai jouer ma musique et qu’elle réjouira quelques cœurs, j’aurais alors semé ma petite graine sur cette terre, et tant que vous me pousserez en avant, je resterai debout. Alors, j’aurais tout gagné et je m’en sortirai plus forte et plus déterminé.

Le leitmotiv d’Annick Ozier-Lafontaine

Annick Ozier-Lafontaine, pianiste martiniquaise.

©Collection privée / DR

C’est chose faite, puisque parallèlement à son séjour en clinique, Annick s’est concentrée sur 5 nouvelles compositions, avant de s’installer à « Hey Studio », dans la ville de Bordeaux.

Extrait du prochain album de la pianiste martiniquaise, Annick Ozier-Lafontaine (à paraître en octobre 2025).

©YouTube / la production

« Passionata » nous invite à un voyage intérieur, où chaque note respire l’émotion et la lumière. Cet album est une célébration de la sensibilité, de la fluidité et de la pureté musicale, un tissage d’harmonies qui porte l’auditeur vers un état de grâce et de sérénité. Chaque pièce révèle une part d’intimité, mais aussi un élan universel, celui de l’amour, de l’espoir et de la beauté. Dans « Passionata », la musique devient langage du cœur, espace de résonance et de partage, un souffle qui relie l’âme à l’infini.

À travers mon piano, j’ai voulu façonner un univers sonore à la fois délicat et puissant, où la virtuosité s’efface devant l’essentiel, la vérité de l’émotion et l’harmonie des instants suspendus. « Passionata » n’est pas seulement un album, c’est une expérience musicale intime et lumineuse, une invitation à écouter autrement, avec le cœur grand ouvert.

La pianiste Annick Ozier-Lafontaine en concert à Fort-de-France à Tropiques Atrium avec ses musiciens (février 2022).

©Agence Sud Photo

La virtuose martiniquaise souvent sollicitée pour des musiques de film également, reviendra sur scène à Fort-de-France présenter au public cette dernière production le mardi 28 octobre prochain, à l’Atrium.

Aux côtés de deux autres pointures (Maher Beauroy et Guy-Marc Vadeleux), Annick Ozier-Lafontaine participera au concert « piano en liberté », organisé par le Lions Club du Fort Saint-Louis, afin de « collecter des fonds en faveur des personnes nécessiteuses de la Martinique ».

Puis, Annick est attendue pour un récital au mois de décembre en Italie, où elle à l’intention de s’installer définitivement… dans quelques années.