C’est une nouvelle victime de féminicide. Samedi 27 septembre 2024, le parquet de Paris a annoncé à l’Agence France-Presse qu’un homme de 60 ans a été mis en examen et écroué pour le meurtre de sa femme, le mercredi 24 septembre, par arme blanche. Les faits ont eu lieu dans le XXe arrondissement de Paris, dans la matinée. Ahmed B., un infirmier, avait « appelé la police pour se dénoncer d’avoir tué sa femme », qui avait elle aussi 60 ans.

Le mis en cause était maculé de sang quand il a été interpellé par les forces de l’ordre dans les parties communes de l’immeuble, a précisé l’agence de presse. La victime, dont l’identité n’a pas été dévoilée, était « sans espoir de réanimation » à l’arrivée des policiers dans le domicile conjugal, a précisé une source policière. Elle a été retrouvée égorgée dans la salle de bain. Des entailles ont été observées sur la cuisse droite et sur la poitrine.

Le mis en cause a passé deux jours en garde à vue

Après son interpellation, Ahmed B. a été placé en garde à vue pendant une durée de deux jours. Il a ensuite été mis en examen et placé en détention provisoire le vendredi 26 septembre, conformément aux réquisitions du parquet de Paris. Le parquet précise par ailleurs qu’il « n’a jamais été question de schizophrénie dans la procédure, ni dans les déclarations, ni par avis médical », contrairement à ce qui a pu être évoqué dans certains médias.

Les deux enfants majeurs de la victime ont été informés des faits et se sont vu proposer un accompagnement par l’association Paris Aide aux Victimes. Auprès de nos confrères du Parisien, le voisinage du couple se souvenait d’une femme solaire et gentille. Selon le décompte de l’association Nous Toutes, 115 féminicides ont eu lieu en 2025.

Ce qu’il faut retenir :

  • Mercredi 24 septembre 2025, un homme a appelé la police et a avoué avoir tué sa femme.
  • Il a été interpellé par les forces de l’ordre, qui ont trouvé son épouse égorgée et poignardée dans la salle de bain.
  • Le vendredi 26 septembre, le suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Sources :