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Début septembre à Pékin deux des dirigeants les plus paranoïaques de la planète tombaient dans les bras l’un de l’autre. D’un côté, le «respecté camarade» Kim Jong-un qui ne quitte qu’exceptionnellement son pays, si possible en train blindé. De l’autre, Vladimir Poutine, un président qui, depuis la pandémie de covid, se tient à bonne distance des étrangers. Les dirigeants nord-coréen et russe venaient d’assister à la parade militaire de Xi Jinping pour célébrer le 80e anniversaire de la défaite du «fascisme nippon».

Au terme de ce défilé sur la place Tiananmen, Vladimir Poutine invita Kim Jong-un dans sa limousine Aurus pour le ramener à la résidence russe, le plus grand complexe diplomatique de la capitale chinoise, hérité de l’ère soviétique. Au terme d’un entretien de deux heures et demie, selon les médias russes, le président russe salua son hôte en ces termes: «J’aimerais vous remercier de la part du peuple russe pour notre participation commune à la lutte contre le néonazisme contemporain». Kim Jong-un lui répond: «S’il y a quelque chose que nous pouvons faire pour aider la Russie, nous le ferons certainement, nous considérons cela comme un devoir fraternel».