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Rédaction Actu

Publié le

27 sept. 2025 à 17h19
; mis à jour le 27 sept. 2025 à 17h47

Les chiffres le prouvent, avec 32 610 cas entre le 15 et le 21 septembre 2025, le Covid-19 est toujours présent en France. Et nous sommes dans « une nouvelle vague » a confirmé Antoine Flahault, professeur de santé publique à l’université de Genève, auprès d’actu.fr.

Comparons avec la semaine qui a précédé : c’était 26 053 nouveaux cas. Le nombre de contaminations augmente. Et c’est encore plus visible chez les 15-64 ans, avec plus de 22 000 nouveaux cas enregistrés, contre 14 901 sept jours plus tôt.

Frankenstein

Cette reprise épidémique, on la doit au variant XFG, aussi nommé Stratus ou Frankenstein.

Ce variant, un sous-variant d’Omicron, faisait déjà l’objet d’inquiétude en juin dernier quand l’Organisation mondiale de la Santé soulignait son émergence et la capacité du variant a esquivé les anticorps.

Les mutations de la protéine spike au niveau des acides aminés 478 et 487 favorisent l’évitement des anticorps.

Organisation mondiale de la Santé

Principale conséquence : le variant XFG est particulièrement contagieux. Ce qui explique la hausse des cas constatée ces dernières semaines.

Ce variant est très actif en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. Surtout, il est majoritaire sur le Vieux continent puisqu’il représente plus de 80 % des infections, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

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Quels symptômes ?

Pour autant, niveau symptômes, pas d’alerte particulière, car Frankenstein ne présente pas de spécificités.

Cela reste le plus souvent des signes infectieux de l’arbre respiratoire supérieur, de la fatigue, des maux de têtes, parfois une perte de goût ou d’odorat.

Antoine Flahaut
Professeur de santé publique à l’université de Genève

Pendant la semaine du 15 au 21 septembre 2025, le nombre de passages et hospitalisations aux urgences a augmenté de 37 % pour les adultes sur sept jours, soit 375 cas supplémentaires. Chez les enfants toutefois, on note une première semaine de baisse.

Néanmoins, selon l’OMS, « les données disponibles sur le XFG ne suggèrent pas de risques supplémentaires pour la santé publique par rapport aux autres lignées descendantes d’Omicron actuellement en circulation ».

Bientôt une nouvelle campagne de vaccination

En France, la campagne de vaccination contre le Covid-19 commencera le 14 octobre prochain jusqu’au 31 janvier 2026, indique l’Assurance Maladie.

Il est fortement recommandé aux personnes à risque de développer des formes graves du Covid-19 d’être vaccinées, afin d’être immunisées contre le virus SRAS-CoV-2.

Assurance Maladie

Sur le site d’Améli, on retrouve la liste des personnes particulièrement concernées par la campagne de vaccination.

il est fortement recommandé aux personnes les plus à risque de forme grave de recevoir une dose annuelle (à l’automne) de vaccin contre le Covid-19, notamment aux :

  • personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • personnes atteintes de comorbidités ayant un risque plus élevé de formes graves de maladie (hypertension artérielle compliquée, affections chroniques cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénales, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21, de troubles psychiatriques ou de démence) ;
  • personnes immunodéprimées ;
  • femmes enceintes, quel que soit leur trimestre de grossesse ;
  • résidents en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et unités de soins de longue durée (USLD) ;
  • personnes à très haut risque de forme grave selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision partagée avec les équipes soignantes ;
  • personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables, y compris les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial.

En attendant, les gestes barrière et le port du masque sont toujours efficaces pour limiter la circulation du virus.

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