VALERY HACHE / AFP
Sans la moindre retenue, Karine Le Marchand a apporté son soutien au couple formé pare Carla Bruni et Nicolas Sarkozy.
PEOPLE – La condamnation de l’ancien président de la République dans l’affaire des financements libyens continue de faire réagir. Même en dehors de la sphère politique. C’est notamment le cas de la présentatrice du groupe M6 Karine Le Marchand, qui s’est exprimée sur le sujet dans une longue story partagée sur Instagram. Sans la neutralité politique, qu’elle revendique pourtant si souvent dans le cadre de son émission Une ambition intime.
Entre deux publications en story pour partager des codes promo, l’animatrice télé de L’Amour est dans le pré a expliqué ce vendredi 26 septembre qu’elle était « extrêmement choquée » par la décision de justice rendue la veille par le tribunal correctionnel de Paris condamnant Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs.
« Vous savez que je prends très peu la parole pour la politique, parce que je présente Une ambition intime et que j’essaie de rester neutre », commence-t-elle par rappeler dans une vidéo filmée dans un parking souterrain. « Mais en tant que Française, citoyenne, je ne comprends pas ce qu’il se passe avec Nicolas Sarkozy, 70 ans, ancien président de la République », poursuit-elle.
Capture d’écran Instagram
Dans une vidéo partagée en story Instagram, Karine Le Marchand a exprimé sa profonde incompréhension face à la décision rendue conre Nicolas Sarkozy dans cette énième affaire judiciaire où le nom de l’ancien chef de l’État est cité.
« On vient de dire qu’il n’avait pas eu d’enrichissement personnel. On vient de démontrer que l’article de départ de Mediapart était faux. Que l’enquête est donc partie d’un faux… Et on le condamne à 5 ans (de prison) alors qu’on a des jeunes qui tabassent un policier qui sont relâchés, que des mecs sous OQTF condamnés jusqu’à 11 fois qui agressent des femmes sont relâchés… », s’indigne alors la présentatrice de 57 ans, reprenant là l’argumentation très en vogue à droite et à l’extrême droite depuis deux jours.
« Rien ni personne ne me feront taire »
« Je ne comprends pas cette justice. Je suis extrêmement choquée et je ne pouvais pas ne pas le dire. Nicolas, tu as tout mon soutien. Carla tu as tout mon soutien. Et si je peux faire quelque chose, vous me le demandez », finit par conclure Karine Le Marchand.
Visiblement loin d’en savoir fini avec cette affaire, Karine Le Marchand en a rajouté une couche sur Instagram. « Condamné pour l’intention… », a-t-elle écrit ironiquement sous une vidéo de l’émission Quotidien. La vidéo en question montrait l’animateur Yann Barthès donner la parole au journaliste Nicolas Bastuck, venu commenter et décrypter cette décision de justice du point de vue du droit.
Captrue d’écran Instagram
Le message final partagé sur Instagram par Karine Le Marchand sur le sujet Nicolas Sarkozy.
Avec ses déclarations, l’animatrice de M6 a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux. Raison pour laquelle elle a fini par écrire à ses détracteurs dans une nouvelle story : « À ceux que mes opinions dérangent, je vous conseille de ne pas suivre mes réseaux. » « Rien ni personne (et surtout pas vos petites remarques désobligeantes sous pseudonyme) ne me feront taire ou changer. Passez votre chemin, bonne route », a-t-elle écrit pour mettre un terme au débat qu’elle avait elle-même lancé sur son compte Instagram.
Raccord avec le Code pénal
Pour rappel, les magistrats qui ont rendu la décision de justice condamnant Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison s’appuient, selon eux, sur des faits « d’une gravité exceptionnelle, de nature à altérer la confiance des citoyens dans ceux qui les représentent et sont censés agir dans le sens de l’intérêt général, mais aussi dans les institutions mêmes de la République ».
Bien loin d’une vengeance judiciaire ou d’une décision injuste motivée par une conspiration contre l’ancien chef de l’État français. Car selon le Code pénal, « constitue une association de malfaiteurs tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un ou plusieurs crimes ou d’un ou plusieurs délits punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement. »
C’est bien ce qu’a retenu le tribunal en le condamnant à cinq ans de prison, pour avoir « laissé ses proches collaborateurs et soutiens politiques sur lesquels il avait autorité » solliciter les autorités libyennes « afin d’obtenir ou tenter d’obtenir des soutiens financiers en Libye en vue d’obtenir le financement » de sa campagne de 2007.