Après une grande réussite professionnelle, pourquoi, à 76 ans, vouloir se lancer en politique ?

Pour l’intérêt général. Lyonnais d’origine et de cœur, je m’inscris dans les pas d’un Raymond Barre ou d’un Gérard Collomb qui ont réussi à concilier l’attractivité et l’aide aux plus faibles. Si nous parvenons à faire ce que l’on a en tête, nous aurons rendu service à la ville de Lyon.

Pourquoi maintenant ?

D’abord, parce qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans notre ville. Et puis avant, tant que j’étais pleinement engagé dans mes entreprises et à l’Olympique lyonnais, je ne pouvais pas me lancer. J’ai désormais assuré la transmission : j’ai cédé mes parts de l’OL, et j’ai confié la direction de mes sociétés à mon fils Alexandre. Je suis un homme libre aujourd’hui, et Lyon est, plus que jamais, une affaire de cœur.

L’événement marquant qui vous a décidé ?

Il y a eu les embouteillages, bien sûr, mais surtout ces commerçants qui confiaient être en train de tout perdre après des…