Molière aurait fait un malheur avec toute la tartufferie déployée à l’égard de l’Ukraine, avec les simagrées pascales de Vladimir Poutine et les grimaces faussement menaçantes de Donald Trump. La situation est d’une grande simplicité : Poutine est l’agresseur indiscutable de l’Ukraine avec une multitude de crimes de guerre à son actif. Il faut s’appeler Trump, un filou de l’immobilier new-yorkais, pour faire semblant de croire que l’agresseur est Zelensky qui a eu l’audace d’aller se plaindre dans le Bureau ovale. Le président américain, paradant devant son équipe, l’a humilié, lui qui aurait eu le tort de déclarer la guerre à ce géant qui s’appelle Poutine. On a juste compris que si Trump s’était retrouvé dans la situation de Zelensky, il n’aurait jamais tenté le diable, il se serait couché.

Prétendre jour et nuit que l’agresseur est Zelensky, c’est un colossal mensonge, dont on pensait que seul Poutine était capable. Menteur professionnel, il a été formé par le KGB, qui a passé une grande partie de son existence à repeindre l’Union soviétique aux couleurs du paradis. Poutine sait qu’un