Chaque match amènera son lot de déconvenues et de satisfactions pour un Stade Montois encore dans la découverte d’une NM2 que les JSA Bordeaux connaissent parfaitement. Efficaces, les joueurs d’Adrien Ferrer ont logiquement remporté la rencontre (71-77).
« D’entrée, on est super sérieux sur les consignes. On a eu trois blessés cette semaine et on était plus petit mais c’est aussi un basket qui me correspond : plus agressif, plus dense. Je suis très satisfait de la production de ce soir », apprécie Adrien Ferrer, le coach des Bordelais.
Stade Montois Basket 71 -JSA Bordeaux 77
Lieu Mont-de-Marsan (espace François-Mitterrand). Arbitres MM Simard et Fouvry. Quart-temps 14-24, 17-20, 18-21, 22-12. Mi-temps 31-44.
STADE MONTOIS 22 tirs réussis, dont 5 à 3 pts ; 22 lancers francs ; 17 fautes.
Les marqueurs Tournier (9), Majani (4), Abdou Patao (-), Condé (-), Monnereau (16), Pawlicki (10), Sy (11), Diatta (10), Monfort (11).
JSA BORDEAUX 31 tirs réussis, dont 8 à 3 pts ; 7 lancers francs ; 20 fautes.
-Les marqueurs Castets (3), Badji (-), Delas (2), Froc (12), Llaury (14), Wansi Fonkua (18), Vila Bonany (10), Desmonts (12), Cluzeau (0), Vincent (6).
Comme un symbole, Edgar Wansi Fonkua (18 points) écrase le cercle à grands coups de dunk quand les Montois manquent de répondant (14-24, 10e), au grand Dam d’Eric Billy-Diwongui : « Nous avons manqué d’intensité pendant trente minutes, que ce soit en attaque ou en défense. Nous n’avons pas réussi à matcher leur enthousiasme. Ce soir (samedi), on est toujours en réaction. »
Volontaire, Antoine Monnereau (16 points) tente de relancer l’équipe, privée de son chef d’orchestre Adrien Labanère, qui est contenue par des Bordelais consistants à trois points (31-44, 20e).
La densité bordelaise paye
Dans le corner, Antoine Monnereau, ancien des JSA, démontre de l’adresse qui pourrait faire vaciller le cours de la rencontre d’autant que Thomas Vincent est sorti pour cinq fautes. Mais Elliott Froc, l’expérimenté meneur (13 saisons en NM2), prend les clés du match (49-65, 30e). « Il y a ce fait de jeu. Elliott prend certes le relais mais, sur les fins de matchs, j’ai souvent besoin de Thomas, » analyse Adrien Ferrer.
Effectivement, les joueurs d’Eric Billy-Diwongui reviennent en force dans le sillage de Marc-Antoine Pawlicki (9 points dans ce quart-temps). L’enthousiasme est général avant que Thomas Llaury ne climatise définitivement Mitterrand (71-77).
« On s’est mis en action dans le quatrième quart-temps, comme au TOAC. On joue dix minutes. J’espère qu’après cette défaite-là, qui n’est en rien rédhibitoire, on va mettre en place notre jeu dès la première minute », conclut Eric Billy-Diwongui.