Publié le
28 sept. 2025 à 11h18
; mis à jour le 28 sept. 2025 à 11h32
De petit prodige au Mont-Saint-Aignan Tennis, à Champion international UNSS Tennis à l’Institut Rey, à Bois-Guillaume (Seine-Maritime), Louis Mangeon est originaire de Belbeuf. Parti aux États-Unis il y a six ans, devenu le meilleur tennisman universitaire de la Côte Est lors de sa quatrième année, puis toujours dans le Top 3 les années suivantes, Louis Mangeon vient de décrocher son Master. Et pas n’importe comment puisque son université de Washington l’a déclaré « Meilleur étudiant au sein de l’UDC School of Business and Publique ». Il a aussi obtenu le « Prix du meilleur athlète boursier ITA Conférence Est », pour des résultats scolaires exceptionnels. Rencontre
Ravi de sa carrière d’étudiant-sportif
« Pour moi, c’est une vraie réussite. Dans ton CV, ça marque !. Surtout que j’étais en équivalent sport-étude. Je suis vraiment très content de ma carrière d’étudiant-sportif », confie Louis Mangeon.
Louis Mangeon a été déclaré Meilleur étudiant au sein de l’UDC School of Business and Publique. ©Le Bulletin
Le Normand vit désormais dans son appartement au cœur de la capitale américaine et sa passion pour le sport continue. « Je joue moins au tennis, car je n’ai plus réellement d’objectif sportif. Par contre, je me suis lancé dans le Padel. J’y joue tous les jours, et je suis inscrit dans la ligue américaine. J’ai encore une progression énorme à faire, mais cela me plaît beaucoup », indique Louis Mangeon.
Le destin lui a souri après ses études
Après ses belles études, Louis Mangeon, qui voulait rester dans le milieu du sport, a dû trouver un emploi. Et là encore, le destin lui a souri.
Le Belbeuvien a été embauché par le Rouennais Alexis Baguelin au sein de l’académie Central College Placement Specialist. ©Le Bulletin
« Je travaille pour l’académie de tennis, Central College Placement Specialist géré par le Rouennais Alexis Baguelin. J’ai plusieurs fonctions. Je recrute des joueuses et joueurs partout dans le monde pour les faire venir aux USA, afin de les intégrer dans les universités comme je l’ai fait. »
Un pont entre la Normandie et les États-Unis
« Ils viennent de la planète entière, mais de mon côté, je le fais venir majoritairement de France, voire de Normandie, car j’ai les réseaux. Nous montons un pont entre la Normandie et les États-Unis », explique le Belbeuvien, qui les recrute, monte le dossier avec des vidéos, des tests d’anglais, facilite leurs démarches administratives, négocie avec les coachs américains, et également les aide pour décrocher une bourse.
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Dans les mois qui viennent, il faut que je décroche ma carte verte pour pouvoir rester aux USA. Pour le moment, j’ai un OPT (Optional Practical Training, contrat de travail) d’un an.
Louis Mangeon
« Je m’occupe aussi des réseaux sociaux de l’académie, de réaliser des podcasts et d’organiser des tournois aux alentours de Washington. En plus, je suis coach de tennis pour les enfants de l’école française de Rochambeau. Dans les mois qui viennent, il faut que je décroche ma carte verte pour pouvoir rester aux USA. Pour le moment, j’ai un OPT (Optional Practical Training, contrat de travail) d’un an », poursuit Louis Mangeon, qui remarque que cela est plus long à obtenir depuis que l’administration Trump est en place : « mais comme Français, nous avons une bonne image », remarque-t-il. Ce qui est certain, c’est que le Frenchie n’a pas l’intention de refaire la traversée de l’Atlantique.
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