Des souris, des graines, des cultures cellulaires mais aussi 1 500 mouches à fruits ont été envoyées dans l’espace par la Russie. Le but ? Rendre les futurs voyages spatiaux plus sûrs. Et les résultats de cette expérience sont passionnants.
Il y a quelques jours, une capsule tombée du ciel, rappelant l’aube de la conquête spatiale, a atterri dans la steppe russe. Il s’agissait du module de descente de la mission Bion-M n° 2, lancée un mois plus tôt dans l’espace depuis le cosmodrome de Baïkonour. Son équipage comprenait des cultures cellulaires, des graines, 1 500 drosophiles et 75 souris mâles, dont 65 ont survécu.
30 jours en orbite polaire
Le vaisseau spatial a orbité autour de la Terre d’un pôle à l’autre pour exposer ses passagers aux niveaux de rayonnement cosmique que connaîtra l’équipage de la future station spatiale russe ROS. Soit 33 % de plus que ceux de la Station spatiale internationale.
Les souris ont été divisées en groupes : certaines génétiquement modifiées, d’autres traitées avec un médicament spécifique, et un groupe témoin. L’objectif était de quantifier les dommages causés par les radiations à leur organisme et de tester des contre-mesures, telles que des médicaments ou des blindages, susceptibles d’avoir des applications directes en orbite terrestre et lors de futurs voyages vers la Lune et Mars.
Les nouveaux cosmonautes russes
Ils ne resteront pas dans l’histoire comme la chienne Laïka, mais les souris ont joué leur rôle. La mission a été un succès, et les dix spécimens qui sont morts l’ont été pour des raisons que le directeur de l’Institut russe des problèmes biomédicaux, Oleg Orlov, attribue au fait qu’il s’agissait…
À lire aussi
« C’était une opportunité… » : Danny Boyle explique ce qui l’a motivé à revenir à la franchise de zombies qu’il a créée au début des années 2000
Tout pour la lumière : trop de séries quotidiennes à la télé ? Une star de TF1 défend le genre, « Il y a de la place pour tout le monde »
Ravage (Netflix) : Tom Hardy au bord du malaise, il a cru qu’il ne survivrait jamais à cette scène impossible à tourner, « Je vais jamais m’en sortir »