Alors que la rentrée est désormais bien entamée, Strasbourg bouge au rythme des travaux, parfois avec difficulté. À moins de six mois des municipales, la Ville continue de se transformer, que ce soit dans ses quartiers, sur ses pistes cyclables, dans ses bâtiments culturels et même sportifs. Voici 17 grands projets, entre ceux qui iront à leur terme en 2025, et ceux qui se poursuivront l’année prochaine.
Depuis le début du mandat écologiste en 2020, Strasbourg n’a probablement jamais autant ressemblé à un chantier géant. Il ne se passe pas une journée sans que des travaux soient remarqués en ville et sans qu’un panneau « Déviation » bouleverse les Strasbourgeois(es) dans leur itinéraire habituel, que ce soit à pied, en vélo ou en voiture.
À moins de six mois des élections municipales, les principaux projets lancés par la municipalité écologiste touchent ainsi à leur fin dans un rush généralisé. Si le timing à quelques mois des élections peut interroger certain(e)s, la municipalité met en avant le temps de la conception à la réalisation, oscillant entre 4 et 5 ans. Quoi qu’il en soit, les gros chantiers en cours seront terminés avant le marché de Noël 2025, tandis que d’autres seront lancés ou continueront en 2026.
© Nicolas Kaspar / Pokaa
Les projets qui se terminent en 2025
Le tram Ouest
Alors que son partenaire du nord a déraillé en décembre dernier, le tram Ouest est lui bien lancé sur les rails du succès. Après l’ouverture des voies le 9 septembre dernier, les derniers réglages sont de rigueur avant l’inauguration officielle du prolongement de la ligne F vers Eckbolsheim et Wolfisheim le 15 novembre prochain. Un projet majeur pour le tram strasbourgeois, avec un budget conséquent : 122 millions d’euros.
© Anthony Jilli / Pokaa
Pour rappel, le projet consiste en 4 km de voies supplémentaires et 8 nouvelles stations, avec en plus un tout nouveau parking-relais de 100 places en face du McDo de Wolfisheim.
Côté vélos, une piste cyclable de 6 km accompagne le projet, reliant la route de Wasselonne à celle des Romains. Enfin, si elle arrivera en aval du projet, une nouvelle passerelle piétonne et cyclable sécurisée reliera les quartiers du Hohberg et de Koenigshoffen d’ici 2028.
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Gare passante, bretelle et tunnel : la transformation totale du secteur des Halles
C’est l’un des plus gros projets de ces dernières années : en transformant le quartier en « hub multimodal » où les cars ne stationnent plus, la Ville en a profité pour chambouler tout le secteur des Halles. Déjà, la fin de la gare routière permet de libérer de l’espace qui est désormais alloué à la création d’un nouveau parc, quatre fois plus grand que le square qui peinait à exister actuellement dans le trafic routier.
Le projet prévoit également la piste bidirectionnelle de la rue de Sébastopol, doublée de trottoirs plus larges côté commerces.
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En plus de la transformation du secteur des Halles, d’autres travaux bouleversent quelque peu la circulation, particulièrement automobile.
Il y a l’impressionnant chantier de la bretelle de sortie n°2 des Halles en provenance de la M35, créant une voie réservée aux cars, de nouveaux panneaux, des futures directions et deux autres voies de circulation, dont une qui permettra de tourner à gauche afin de rejoindre Cronenbourg, et l’autre qui permettra de tourner à droite vers les Halles pour rejoindre la petite rue des Magasins et le parking P3 via un nouvel ouvrage.
© Ville et Eurométropole de Strasbourg – InSitua / Document remis
C’est en effet le dernier projet : fermé depuis 20 ans, l’ancien tunnel des Halles va reprendre du service avant le début du marché de Noël. Il descendra à l’aide d’une rampe sous le boulevard Wilson, pour directement remonter au P3, qui a rouvert ses portes il y a un an et demi.
Théoriquement, il permettra de diminuer la circulation automobile dans le secteur Wodli-Sébastopol, toujours bouché. Avant le marché de Noël, c’est tout un secteur qui va radicalement se transformer.
Les projets autour du vélo changent de braquet
Deux grands projets iront à leur terme d’ici le marché de Noël. D’abord le Ring vélo, ce périphérique cyclable de 3,9 km de nouvelles pistes cyclables, qui permettra de contourner complètement la Grande-Île par les quais intérieurs tout en reliant le secteur des ponts couverts à celui de la Krutenau.
En ce moment, les gros travaux se portent sur les quais de l’hypercentre, tout comme sur la place d’Austerlitz, qui va changer de visage avec sa piste bidirectionnelle de 3 mètres de large.
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Le deuxième, c’est la Colmarienne, grande piste cyclable de 4 km qui reliera le centre de Strasbourg au Baggersee, en passant par les abords du stade de la Meinau complètement réorganisés. Le projet a pris un peu de retard à cause de soucis de canalisation d’eau et s’attaque désormais à la problématique de la place du Schluthfeld. Petit bonus : cette piste cyclable se raccordera au Ring via la Krutenau.
Prévue elle aussi pour fin 2025, l’ambitieuse piste cyclable sous les ponts d’Austerlitz, de la Bourse et de la Porte-de-l’Hôpital ne se fera finalement pas cette année. Repoussée mais pas annulée, il faudra attendre 2026 pour mettre fin à un des points noirs de la circulation cyclable à Strasbourg. Par ailleurs, 2026 sera également l’année de l’inauguration de la passerelle vélo entre les Deux-Rives et l’Esplanade, dont les travaux démarrent à la fin de cette année.
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Terminé l’éphémère sur la place du Temple-Neuf
Après plus de trois ans d’usages éphémères, et plusieurs polémiques concernant notamment le stationnement, la place du Temple-Neuf va enfin se pérenniser. Débutés en juin, les travaux définitifs doivent se terminer avant le début du marché de Noël, la place accueillant toujours son lot de chalets. Les travaux en préfigurent d’ailleurs d’autres, sur les places du Marché-Neuf, des Étudiants et de Saint-Pierre-le-Jeune.
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Pour le Temple-Neuf, le sens de circulation actuel des voitures sera maintenu devant le temple, permettant aux piéton(ne)s et cyclistes de circuler librement sur l’arc de cercle de la place. La place est en train d’être aménagée avec du grès et des pierres de granit naturelles, comme celles utilisées dans la nouvelle rue du Jeu-des-Enfants.
Du nouveau mobilier sera également installé, avec des bancs, des chaises et même une table de pique-nique, tandis que des arceaux à vélos seront rajoutés.
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Les travaux de la Laiterie touchent à leur fin
Si la majeure partie des gros chantiers en coeur de ville doit être bouclée avant le marché de Noël, certains ont le droit à un peu de rab. C’est notamment le cas de celui de la Laiterie : en travaux depuis juillet 2024, la salle de concert emblématique strasbourgeoise devrait pouvoir terminer son chantier à la toute fin d’année.
En 2026, on pourra donc découvrir une Laiterie toute neuve, avec une nouvelle jauge de 1 164 places (contre 870 auparavant), un agrandissement des gradins, un nouvel espace fumeur et une nouvelle entrée, au sein de l’ancien Hall de la Vache.
Une fois ces travaux terminés, d’autres prendront le relais au niveau du Hall des Chars, qui sera agrandi pour accueillir à la fois l’Espace K et Le Club. Deux nouvelles salles de 300 personnes chacune pour deux nouvelles identités, qui devraient être livrées en 2028.
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Des strikes, un restaurant et plein de nouveautés dans le bowling de l’Orangerie
Les Strasbourgeois(es) avaient été peiné(e)s de voir le bowling de l’Orangerie fermer ses portes en décembre 2022. Trois ans plus tard, et une destruction totale de l’ancien bâtiment, un des acteurs emblématiques de l’Orangerie est prêt à rouvrir ses portes, dans une version complètement modernisée, plus écologique et ambitieuse, sur 4 700 m2.
Au 1er décembre, les Strasbourgeois(es) pourront tâter de la quille sur 32 pistes, contre 24 précédemment, ou s’essayer au jeu des bornes d’arcade et des fléchettes. Côté nourriture, le bâtiment accueillera un restaurant avec à sa tête Grégory Reich, l’ancien chef de La Cuiller à Pot à la Petite France.
Il y aura également une brasserie avec des tables et un salon de thé pour des petites collations. Enfin, attendues depuis longtemps, deux toilettes publiques gérées par la Ville seront accessibles. Ça va bientôt striker.
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Les grands projets de 2026
Le tram Nord passe par la case convention citoyenne
Cela restera l’échec du mandat des écologistes à Strasbourg et de l’Eurométropole : en décembre dernier, la commission d’enquête a émis un avis négatif sur le projet du tram Nord, le faisant dérailler, et repoussant même les ambitions de transformation de la Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim, qui a désormais son avenir lié à celui du nouveau projet de tram pour desservir Schiltigheim et Bischheim.
Après la déception, le projet a doucement été remis sur les rails via le procédé d’une convention citoyenne, où 100 personnes travaillent depuis près d’un an sur un nouveau tracé. Elles présenteront leurs préconisations le 4 octobre, qui constitueront le nouveau socle du projet de tram Nord.
Un sujet qui ne manquera pas d’être au centre des élections municipales, alors qu’une concertation publique sera lancée sur la base des travaux et préconisations de la convention citoyenne en 2026.
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Immeubles, grand parc et passerelle piétonne : les nouveautés d’Archipel 2
Projet urbain majeur du quartier du Wacken, Archipel 2 continue de sortir de terre, immeuble après immeuble. Plusieurs lots sont ainsi prévus pour les prochains temps, entre logements, bureaux et commerces, tandis que la « La Serre sur le Toit » arrivera à la fin du premier semestre 2026 avec hébergement hôtelier, bureaux et halle gourmande.
Mais au-delà des réalisations immobilières, le projet Archipel 2 se démarque par la construction d’un grand parc de 4,5 hectares entre 2025 et 2029, qui se déploiera entre le Parlement européen, les parcs de l’Aar et du Contades et les berges du canal de la Marne au Rhin.
Le projet prévoit aussi une passerelle reliant Strasbourg et Schiltigheim de 4 mètres de large. Les travaux débuteront au mois d’août, pour se terminer au premier trimestre 2026.
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Les Deux-Rives continuent de grandir
Il ne se passe pas une journée sans que quelque chose ne change aux Deux-Rives. Le projet urbain emblématique continue de s’activer, avec plusieurs réalisations. Il y a notamment la Cour des Douanes, qui va transformer 20 000 m2 de friche, avec l’aménagement entre 2025 et 2026 d’une grande promenade et d’une Plaine des Sports, puis à partir de 2026 le lancement des chantiers du parking, des logements et de la médiathèque.
C’est tout un pan de ville qui va émerger, en lien avec la rénovation de la Cité Loucheur qui s’achèvera en 2026.
Côté Coop, la place des Ouvrières de la Coopé est ouverte au public et sera végétalisée à l’automne, tandis que la Sérigraphie attend ses futurs restaurants et que la Maison des Syndicats accueillera un café avant la fin de l’année.
Niveau Starlette, la première partie du parc du Petit Rhin sera livrée début 2026 alors que l’aménagement de la promenade du quai Starlette nord est achevé. Si commerces et services manquent encore cruellement aux Deux-Rives, on n’a jamais été aussi proche d’y arriver.
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L’ancien hôpital militaire Lyautey transformé au Neuhof
Alors que le projet immobilier de renouvellement urbain Pixel promet de transformer le quartier d’Hautepierre, que le réaménagement des espaces extérieurs de la Cité Rotterdam suit son cours et qu’une continuité cyclable reliera bientôt la Montagne Verte à l’Elsau, le Neuhof n’est pas en reste avec la transformation de l’hôpital militaire Lyautey en lieu multifonctions avec des logements, un collège et un tiers-lieu.
Projet au long cours, c’est l’aménagement du tiers-lieu dans le bâtiment d’honneur qui devrait arriver en premier. Annoncé au plus tôt pour cette fin d’année 2025, il comprendra normalement une buvette et pourquoi pas de la petite restauration, alors que son offre pédagogique et événementielle reste encore floue.
Au-delà, le futur collège est prévu pour la rentrée 2026, tandis que les logements arriveront après.
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Des réseaux de chaleur partout dans la ville
Impossible d’être passé(e) à côté cette année : dans les nombreux travaux qui ont essaimé à Strasbourg, pas mal d’entre eux ont concerné les réseaux de chaleur. Si le sujet peut paraître à première vue nébuleux, il a pourtant des implications bien concrètes puisque leur déploiement permet de faire des économies sur les factures d’énergie tout en permettant à Strasbourg d’être davantage autonome au niveau de ses ressources énergétiques. Au vu des conséquences de la crise énergétique de 2022 sur les factures, ce n’est pas du luxe.
Depuis 2023, les trois réseaux de chaleur strasbourgeois (Strasbourg centre, Hautepierre et Eco2 Wacken) ont vu 60 km de réseaux supplémentaires arriver ; un rythme de 30 km par an qui continuera jusqu’en 2029. Ce qui permet aujourd’hui de fournir en énergie 45 000 logements, avec un objectif d’en fournir 80 000 d’ici 2030. Soit près de 60 % des logements strasbourgeois. Enfin, un nouveau réseau de chaleur est prévu en 2029 pour desservir les communes du nord de l’Eurométropole.
La Librairie Kléber
Dès janvier, et jusqu’en novembre, la Librairie Kléber va entrer dans une conséquente phase de rénovation et de restructuration. Des travaux bienvenus pour un acteur emblématique de la place Kléber, qui se sentait de plus en plus à l’étroit.
Les travaux vont se diviser entre la Ville (propriétaire du bâtiment) et les éditions Gallimard (locataires) ; Strasbourg mènera uniquement des travaux sur son patrimoine, tandis que Gallimard s’occupera notamment de l’extension du périmètre de la librairie, ainsi que de l’agencement et du mobilier liés à l’usage.
Seule inconnue : la destination temporaire de la librairie. Néanmoins, le centre-ville strasbourgeois ne manque pas d’opportunités. Il y a le Printemps, l’ancien Boulanger rue du 22-Novembre ou même, un peu plus loin, l’ancien LCL rue des Francs-Bourgeois… Les bâtiments vides sont légion. On devrait en savoir plus assez rapidement.
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Le Star Saint-Ex ferme ses portes en octobre pour 18 mois
Le 5 octobre prochain, le Star Saint-Ex fermera ses portes pour 18 mois. Un chantier d’ampleur prendra alors possession des lieux, afin de moderniser le bâtiment, le mettre aux normes et tout simplement le rendre plus beau et attractif.
Tout comme pour la Librairie Kléber, la Ville (propriétaire du bâtiment) ne s’occupera que des travaux sur son patrimoine ; le reste sera à la charge des cinémas Star, mais aussi du Café du 7e Art, qui rentrera également en travaux.
Dans le détail, le Star Saint-Ex sera accessible par la rue de la Vignette, qui deviendra son entrée principale, la façade du bâtiment sera retapée pour lui redonner sa composition d’origine, tandis que l’intérieur du cinéma et du Café du 7e Art vont radicalement changer.
Des travaux d’ampleur pour faire du Star Saint-Ex le plus grand cinéma d’art et essai de France. Et pour dire au revoir, temporairement, au lieu, une grande fête est organisée le 5 octobre.
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À Schiltigheim, la brasserie Schützenberger va bientôt se réveiller
Géante endormie, la brasserie Schützenberger à Schiltigheim n’a jamais été aussi proche de se réveiller. Après une phase d’enquête publique concernant une modification du Plan local d’urbanisme qui s’est finie le 26 septembre, le projet se divise en deux parties : une économique sur 60% du site, et une résidentielle, occupant les 40% restants, concernant 180 et 200 logements maximum.
Selon le dossier de l’enquête publique, la partie économique comprendrait :
- un complexe hôtelier avec un concept autour du bien-être et de la bière,
- de l’événementiel,
- des locaux à destination des artisan(e)s,
- des bureaux, notamment pour du coworking et des micro-entreprises,
- un projet de food court et un projet de restaurant étoilé dans la maison de maître à l’angle de la rue Schutzenberger et de la rue de la Patrie,
- des cellules commerciales de petites superficies.
Il faut désormais attendre les conclusions du commissaire enquêteur, qui devraient tomber courant octobre. Si l’avis est positif, ou positif avec réserves, Schiltigheim et l’Eurométropole débattront sur les délibérations en décembre. Enfin, début 2026, il sera possible de s’opposer à la procédure. Un projet qui se poursuivra ensuite dans le prochain mandat, avec un(e) nouveau/lle maire, Danielle Dambach ne se représentant pas.
© Nicolas Kaspar / Pokaa
Bientôt des nouvelles sur le futur du Rhénus
Le serpent de mer continue de nager. Annoncée depuis des lustres, et longtemps repoussée, la SIG Arena a finalement été enterrée à la fin du mois de février par la mise en liquidation de SAS Wacken Immo, la société porteuse du projet. Et si la SIG devra patienter encore quelque temps avant de jouer dans une salle rénovée dans un quartier Archipel où les immeubles ne font que pousser, le projet compte être repris en main par les collectivités.
En juillet, la Ville et l’Eurométropole ont acté le début d’une concertation pour le futur de la salle de sport. Concertation réalisée avec les clubs, les organisateurs/rices d’événements, les collectivités, les fédérations et les acteurs/rices du quartier. Un avenir lié au développement d’Archipel 2 et des besoins qui pourraient apparaître selon les usages. En juillet, on nous promettait de grandes orientations définies dans les six prochains mois ; on devrait donc pas tarder à en savoir un peu plus.
© Nicolas Kaspar / Pokaa
La fin des travaux du stade de la Meinau
Alors que le Racing caracole en haut du classement et reste embourbé dans un extra-sportif compliqué, la tribune Sud de la Meinau a officiellement été inaugurée le 12 septembre dernier. Grand moment pour Marc Keller et les collectivités, elle se dresse désormais haut dans le ciel strasbourgeois et accueille près de 12 000 personnes, dont 5 000 situées très (très) en hauteur. Mais les travaux continuent un peu partout dans le stade.
En ce moment, ils concernent tout particulièrement la tribune Nord, pour l’instant fermée au public mais qui rouvrira pour le match face à Lille le 9 novembre prochain. En début d’année 2026, l’ensemble du stade sera ouvert au public, sauf le quart-de-virage Nord-Est qui sera livré entre avril/mai 2026. À ce moment-là, la Fan zone sera livrée dans son intégralité et, moyennant quelques travaux annexes, le stade de la Meinau 2.0 sera ouvert pour 32 000 Strasbourgeois(es) pour la saison 2026/2027.
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Bientôt le réveil du Printemps ?
Pour terminer, une petite inconnue : la situation du Printemps. Fermé depuis décembre 2021, l’avenir du bâtiment était revenu dans le débat public au début de l’année, lorsqu’une plaque métallique de 2 mètres était tombée, juste à l’angle de la rue du Noyer. À ce moment-là, des rumeurs de bureaux, voire de co-living sont apparues pour remplir le lieu, avec la Ville annonçant pousser pour installer un rooftop.
Neuf mois plus tard, rien n’a filtré quant au futur du bâtiment. Mais il semblerait tout de même que celui-ci se prépare à sa nouvelle vie puisque des travaux de curage ont eu lieu pendant l’été. Interrogée sur le sujet, la Ville n’avait pas de réponses à donner. Le mystère perdure.