Par
Benoît Zante
| Journaliste
Journaliste spécialisé dans les sujets liés à l’innovation, aux médias et à la transformation des entreprises, il suit les grands événements tech, identifie et analyse les tendances émergentes. Il enseigne à Sciences Po dans le Master Communication, Médias et Industries Culturelles et Créatives.
IPTV, AVOD, BVOD, CTV, TVS, Smart TV, OTT ou encore « set top box » : vous êtes perdus dans tous les acronymes qui fleurissent autour de la télévision connectée et de sa monétisation publicitaire ? Vous n’êtes pas les seuls ! Un guide vient justement d’être publié pour décoder tout ce jargon et faire le point sur un marché en plein boom.
Les vues publicitaires sur télévision connectée ont plus que doublé en France au 2ème semestre 2024 © Abaca
La suite après la publicité
Avec leur « Pense pas bête CTV », l’Alliance des Médias TV & Vidéo (ADMTV, ex-SNPTV) et le Syndicat des Régies Internet (SRI) s’adressent à tous ceux qui, de près ou de loin, sont concernés par la forte croissance du secteur de la télévision connectée (CTV), portée par l’essor de la vidéo à la demande financée par la publicité (AVOD pour « Advertising Video On Demand »), des offres avec publicités de Netflix, Amazon Prime Video ou Disney+ (HVOD, pour « Hybrid Video On Demand » ou SAVOD, pour « Subscription Advertising-Based Video On Demand »), ou encore par les plateformes replay et streaming des chaînes TV (BVOD pour « Broadcast Video On Demand »).
De fait, la publicité vidéo sur CTV enregistre + 80% de revenus entre le premier semestre 2023 et le premier semestre 2025, selon l’Observatoire de l’e-pub. Et nul doute que cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir, alors que les régies TV misent de plus en plus sur la convergence TV/digital dans leurs offres, comme l’a montré la récente publication des CGV TV 2026.
Croissance « spectaculaire »
« Au-delà du simple buzzword, la CTV est aujourd’hui le premier device au sein du Display Vidéo fort de près de 50% des recettes. Face à cette croissance spectaculaire, il nous est apparu essentiel de proposer des repères clairs », souligne ainsi Hélène Chartier, directrice générale du SRI, qui réunit les régies et les partenaires technologiques du secteur de la publicité digitale en France.
Traduction : en France, près de la moitié des revenus liés à la publicité vidéo en ligne (hors TV linéaire et hors réseaux sociaux, mais en incluant Youtube) sont maintenant générés sur l’écran des téléviseurs connectés.
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Chiffres, glossaire et cartographie
Face à cette croissance, les professionnels de l’ADMTV et du SRI se sont donc associés pour concevoir un guide qui se veut à la fois synthétique et pédagogique, destiné à l’ensemble du marché.
Le document propose trois axes principaux, avec des repères chiffrés pour mesurer l’ampleur du phénomène, un glossaire unifié pour harmoniser le vocabulaire de la CTV et faciliter l’appropriation du sujet par tous les acteurs et une cartographie croisant acteurs, formats et fonctionnalités, afin d’apporter une vision claire de l’offre disponible.
« Fédérer les acteurs autour d’un langage commun »
« Avec ce guide, nous mettons à disposition un outil clair et structurant, capable de fédérer les acteurs autour d’un langage commun et d’une vision partagée. C’est une étape clé pour accompagner la montée en puissance de la CTV, devenue incontournable dans les stratégies des marques », explique Isabelle Vignon, déléguée générale marketing de l’ADMTV, qui rassemble TF1 Publicité, M6 Unlimited, FranceTV Publicité, Canal+ Brand Solutions, RMC BFM ADS, Amaury Média, beIN Régie, Paramount, Amazon Ads, Disney+ et Netflix.
Un guide à télécharger ici.
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