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Installé dans l’Aude, Giovanni Ricciardi dévoilera ses sculptures à l’Office de Tourisme. Entre baroque, racines d’olivier et quête intérieure, l’artiste italien expose un parcours aussi singulier qu’inspiré.

Le sculpteur italien Giovanni Ricciardi, installé en France depuis près de dix ans, présentera ses œuvres à la galerie d’art de l’Office de Tourisme, du mardi 30 septembre au lundi 13 octobre inclus.

Très jeune, Giovanni s’est découvert une passion pour la création en façonnant l’argile, inspiré par les sculptures napolitaines traditionnelles. Influencé par le baroque et le Caravage, il décide à 24 ans de quitter Naples pour le nord de l’Italie.

Dans ses débuts, le sculpteur confie avoir manqué de confiance en lui. Il réalisait des sculptures sans trouver le courage de s’exprimer vraiment. La motivation est venue d’une rencontre, déterminante pour mon avenir d’artiste, avec une personne célèbre du monde de la mode qui a montré l’une de ses créations à un collectionneur de renom, lequel lui a confirmé qu’il avait du talent.

Un parcours entre Italie et Aude, guidé par l’intuition artistique

Par la suite, Giovanni a participé à plusieurs expositions internationales et ouvert ses propres galeries en Sicile et en Toscane où il exposait des sculptures en marbre et en racines d’olivier. Le défi pour l’artiste avec ce matériau vivant était de capter son énergie et de se laisser guider afin de créer une œuvre abstraite harmonieuse, sans avoir une idée bien définie du résultat final.

Plus tard, des circonstances personnelles l’ont conduit à quitter l’Italie pour se retrouver en France, en résidence à Saint-Henri, une ferme audoise dans les collines de la Piège où, tous les ans, se déroulait une vente aux enchères d’œuvres d’artistes de toutes nationalités. Aujourd’hui installé à Villasavary (Aude), il se consacre entièrement à une pratique artistique en résonance avec lui-même.

« C’est une nécessité, une sorte de magie où le temps s’arrête. Au fur et à mesure de l’expérience, mon regard s’affine, ce qui me donne plus de possibilités de façonner l’objet à mon goût », explique-t-il.

S’il s’est aussi essayé à la peinture acrylique sur grand format, Giovanni demeure avant tout un sculpteur dans l’âme.