Charline, 22 ans, s’est fait tatouer « Tutto passa » sur son bras gauche, « côté cœur ». « C’est pour me rappeler que tout passe, même la douleur. La crise n’est que passagère. Ma maladie fait partie de moi. » Étudiante en master 2 communication et publicité à Paris, elle vit avec l’endométriose, une maladie gynécologique chronique , qui touche une personne menstruée sur dix en France.

Depuis ses 15 ans, Charline souffre de douleurs aiguës au bassin parfois si intenses qu’elle perd connaissance. « Il m’arrive de tomber de toute ma hauteur ou d’être hospitalisée à cause de règles hémorragiques. »

Ce mardi 23 septembre, ses douleurs se sont quelque peu apaisées. Elle sort d’une séance d’acupuncture suivie de kinésithérapie au Centre de l’endométriose, installé au centre médico-chirurgical obstétrique (CMCO) de Schiltigheim, près de Strasbourg. « Je me sens physiquement soulagée, reconnectée à mon corps. »

Après sept ans à enchaîner les pilules et les antalgiques, Charline découvre enfin une…