Le parcours de la journée de mobilisation du 18 septembre avait quelque peu surpris. Parti place de la Bastille (IVe, XIe et XIIe arrondissements de Paris), le cortège de l’intersyndicale s’était dirigé vers la place de la République (IVe, Xe, XIe) avant de bifurquer en direction de celle de la Nation (XIIe). Un crochet qui avait interrogé certains à l’époque.

Pour la nouvelle manifestation, prévue ce jeudi 2 octobre, un nouveau parcours a été proposé puis accepté par les autorités. Le rendez-vous est donné à 14 heures place d’Italie (XIIIe), avant une arrivée en fin d’après-midi place Vauban (VIIe). D’après une source syndicale, le cortège passera également par les Gobelins et Montparnasse.

Une nouvelle AG à la gare du Nord

Sur X, le militant de Révolution Permanente et syndicaliste chez SUD-Rail Paris Nord Anasse Kazib appelle également à un rendez-vous dès midi sur le parvis de la Gare du Nord « pour une nouvelle grande AG », à l’image de celle du 18 septembre.

Le 18 septembre, la CGT avait estimé que « plus d’un million » de personnes avaient manifesté partout dans le pays, quand le ministère de l’Intérieur donnait un nombre de manifestants deux fois moins importants.

Suite à cette grosse journée de mobilisation, un nouveau rassemblement avait été annoncé par les syndicats, qui demandent la même mobilisation dans la fonction publique jeudi. Le 18 septembre, sur les 5,8 millions d’agents publics en France, 12, 7 % étaient en grève dans la fonction publique de l’État, 7,47 % dans la fonction publique territoriale, et 7,6 % dans la fonction publique hospitalière.

Une rencontre avec Lecornu frustrante

Cette nouvelle mobilisation a été souhaitée par l’intersyndicale suite à sa rencontre avec le Premier ministre Sébastien Lecornu le 24 septembre, qu’elle considère depuis comme « une occasion manquée ».

Ce 2 octobre, les huit organisations représentatives dans la fonction publique (CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, la CFE-CGC et la FA-FP) appelleront entre autres à la revalorisation des rémunérations, l’amélioration des conditions d’emploi et l’égalité entre les femmes et les hommes », ainsi que « la création de postes de fonctionnaires pour répondre à tous les besoins du service public ».