La Ryder Cup est par définition toujours serrée. L’Europe a joué le feu durant tous les doubles (vendredi et samedi). On pensait que l’affaire serait pliée dimanche après deux ou trois parties. J’ai été surpris par les choix des Américains. Les wild card d’abord. Keegan Bradley a sélectionné de nombreux rookies dont un Morikawa qui ne livre pas une bonne saison. En Europe, les cadres, comme McIlroy ou Fleetwood, ont assuré. Ensuite, je n’ai pas compris le terrain. Les Américains ont mis un terrain facile, sans rough et assez lent. Même la position des drapeaux était simple. Tout cela a profité aux Européens. Le capitanat a clairement fait la différence. Luke Donald et Edoardo Molinari ont réalisé un travail de pairing remarquable. Le travail préparatoire a été dingue. On a senti que les choix du capitaine ont fait la différence. Dimanche, lors des singles, Luke Donald avait moins d’impact. Clairement, l’Anglais a battu haut la main Keegan Bradley. Ce combat des entraîneurs était très déséquilibré. Côté américain, on a vu qu’il n’était pas simple de trouver un partenaire pour un Scheffler. Du côté des Européens, ils avaient soupesé tous les choix en constituant les duos les plus complémentaires en fonction des besoins.

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