Publié29. septembre 2025, 14:54

Volley-ball: Rychlicki, l’ancien de Strassen, champion du monde avec l’Italie

Le volleyeur luxembourgeois qui évoluait à Strassen a été sacré champion du monde, sous les couleurs de l’Italie, dimanche.

Thibaut Goetz

Le parcours de Kamil Rychlicki a décidément tout du conte de fées, depuis son départ de Strassen, en 2016. Né au Luxembourg à Ettelbruck en 1996, c’est un véritable enfant de la balle par le biais de son père, Jacek, vice-champion d’Europe avec la Pologne en 1983. Après avoir évolué à Strassen quatre saisons, il a rejoint le championnat italien en 2018 à Ravenne, avant une parenthèse au Qatar, à Al Rayyan (2018/19).

Revenu en Italie en 2019, à Civitanova, il s’engage à Pérouse en 2021, puis Trentino en 2023, et évolue depuis cette saison en… Pologne à Kedzierzyn-Kozle. Éligible à la nationalité italienne en 2022, celui qui a défendu les couleurs du Luxembourg jusqu’à 2019, a dû attendre 2025, afin de pouvoir représenter un autre pays.

«C’est vraiment une histoire magnifique»

Appelé pour la première fois en juin dernier, par le sélectionneur azzurro, Ferdinando de Giorgi, pour disputer la Ligue des nations, il était de nouveau convoqué pour le Mondial aux Philippines. Et l’histoire s’est terminée en apothéose pour l’Italie, victorieuse dimanche de son 5e championnat du monde en battant la Bulgarie en finale (3-1).

Avant de reprendre l’avion pour l’Europe, il s’est confié à L’essentiel. «Jamais je n’aurais pensé avoir la possibilité, la chance, de gagner le Mondial, c’est vraiment une histoire magnifique» se réjouit le colosse de 2,04 m. Dans le parcours gagnant de l’Italie, Rychlicki est entré en jeu contre la Belgique lors de la phase de poules, seule défaite italienne aux Philippines.

«Pour le reste du tournoi, on a un réceptionneur qui a fait la compétition de sa vie, du coup, c’est lui qui a le plus joué». En demi-finale, l’Italie disputait en plus un duel contre la Pologne, un pays qu’il aurait pu représenter. Forcément une rencontre spéciale pour lui: «C’était un moment particulier, déjà une demi-finale c’est important, mais face à la Pologne, je ne suis pas près de l’oublier». Kamil Rychlicki pourra donc ajouter au-dessus de sa cheminée sa médaille de champion du monde, à côté de celles remportées en Ligue des champions (2024), et lors du Mondial des clubs (2020, 2023).

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