Par

Mathias Souteyrat

Publié le

30 sept. 2025 à 14h41

Le procès devant le tribunal correctionnel de Lyon aura finalement duré sept jours au lieu de cinq. Après les plaidoiries des parties civiles, de la défense et les réquisitions du procureur, on sait quand tombera le verdict concernant le chantage à la sextape à la mairie de Saint-Etienne. Voici la date.

La décision connue le 1er décembre

La décision a été mise en délibéré. Le jugement sera rendu sur la 17ᵉ chambre le lundi 1er décembre à 9h30.

L'audience des principaux prévenus au procès du chantage à la sextape à la mairie de Saint-Etienne révèle son lot de nouveaux éléments. 
L’audience des principaux prévenus au procès du chantage à la sextape à la mairie de Saint-Etienne révèle son lot de nouveaux éléments. (©Mathias Souteyrat / actu.fr)

Voici les peines encourues pour les huit prévenus dans cette affaire :

Gaël Perdriau est jugé par le tribunal correctionnel de Lyon depuis une semaine pour chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics, des accusations qu’il récuse vivement.
La procureure Audrey Quey a demandé une peine plus lourde contre le maire de Saint-Etienne que contre les autres protagonistes du dossier : soit cinq ans de prison, dont deux avec sursis, une peine « non aménageable », 50 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité.
Une telle condamnation lui interdirait de briguer un nouveau mandat aux municipales de 2026 et cela peut créer un « trouble démocratique », a-t-elle reconnu.
Les avocats de Perdriau ont plaidé sa relaxe « au bénéfice du doute ».

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La magistrate a par ailleurs demandé un an de prison ferme, pouvant être aménagé au domicile sous bracelet, contre l’ancien directeur de cabinet du maire, Pierre Gauttieri.

Ce qu’ont dit les avocats de la victime, Gilles Artigues

Avant elle, les avocats de Gilles Artigues ont également espéré que le tribunal ne fasse preuve d’« aucune clémence » envers Gaël Perdriau.

Les quatre principaux prévenus « sont des malfaiteurs, des maîtres-chanteurs, des voleurs et des menteurs » et « le plus grand menteur, c’est Gaël Perdriau », a plaidé Me André Buffard. « On a quatre beaux spécimens de barboteurs en eau trouble » mais « Gaël Perdriau est le seul qui s’arcboute encore », a renchéri sa consoeure Florence Vincent.

  • Samy Kéfi-Jérôme et Gilles Rossary-Lenglet

La procureure a requis deux ans ferme contre l’ancien adjoint à l’Education Samy Kéfi-Jérôme et son ancien compagnon Gilles Rossary-Lenglet qui, selon elle, ont une « participation équivalente » dans la mise en œuvre du piège.

  • Les responsables des associations France – Lettonie et Agap

Audrey Quey a en revanche demandé la relaxe pour deux couples à la tête d’associations stéphanoises, accusés d’avoir perçu des fausses subventions municipales, reversées à Gilles Rossary-Lenglet. Selon elle, ils ont été bernés par ce dernier.

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