- 🔬 Le corps humain émet une lumière subtile qui s’éteint après la mort.
- 🧬 Les mitochondries sont responsables de cette émission de biophotons.
- 🐭 Des expériences sur des souris montrent une baisse significative de la lumière après la mort.
- 🌿 Les plantes blessées émettent plus de lumière, indiquant une réponse au stress.
Une récente étude a révélé un phénomène fascinant : le corps humain émet une lumière qui disparaît à la mort. Ce phénomène, bien loin d’être mystique, est ancré dans des processus biologiques. Des chercheurs de l’université de Calgary et du Conseil national de recherches du Canada ont mené des expériences sur des souris et des plantes pour explorer cette émission de lumière. Cette découverte soulève de nombreuses questions sur les mécanismes biologiques à l’œuvre et pourrait avoir des implications importantes dans le domaine de la santé et de la biologie.
La lumière du métabolisme oxydatif
Le métabolisme oxydatif, présent dans toutes les formes de vie, est à l’origine de cette lumière. Les mitochondries, véritables centrales énergétiques des cellules, produisent des molécules d’énergie tout en générant des espèces réactives d’oxygène. Ces espèces réactives interagissent avec d’autres composants cellulaires, produisant ainsi une faible émission de photons, appelés biophotons. Ces biophotons sont normalement invisibles à l’œil nu en raison de leur faible quantité. Cependant, les chercheurs ont réussi à les détecter grâce à des dispositifs avancés. Ces outils, tels que le dispositif à couplage de charge multiplicateur d’électrons, permettent d’enregistrer les émissions de photons ultrafaibles (EPU).
Expériences sur les souris
Lors des expériences, quatre souris ont été placées dans des conditions contrôlées de température et de luminosité. Après une heure, elles ont été euthanasiées pour observer les changements dans l’émission de lumière. Les résultats ont montré une baisse significative des photons après la mort. Les points lumineux étaient principalement concentrés sur les pattes et la tête, et même ces émissions résiduelles s’éteignaient rapidement. L’absence de dioxygène après la mort semble stopper la libération de photons. De plus, la lumière varie au cours de la journée et le visage pourrait être légèrement plus lumineux que le reste du corps.
Observations sur les plantes
Les plantes ont également été incluses dans l’étude. Les feuilles, lorsqu’elles sont taillées et exposées à des produits chimiques, montrent des zones blessées plus lumineuses que les zones intactes. Ces émissions lumineuses, accentuées par le stress, constituent un indicateur de vitalité. Ce phénomène, bien que encore mal compris, ne revêt aucun caractère mystique. Il s’agit d’un simple processus biochimique, comparable à la réaction observée avec un bâton lumineux. Comme l’a expliqué Daniel Oblack, physicien à l’université de Calgary, cette luminescence n’est pas liée à des concepts mystiques tels que les auras ou les esprits.
Applications et implications potentielles
La mesure des EPU pourrait avoir des applications prometteuses. Elle pourrait offrir une imagerie non invasive pour surveiller la vitalité des animaux et la réponse des plantes au stress. Ce type d’imagerie pourrait être un outil précieux pour suivre la santé de la faune et de la flore. Chez l’humain, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, cette technique pourrait potentiellement suivre l’évolution des maladies ou la réponse aux traitements. Les implications de cette découverte pourraient donc s’étendre bien au-delà de la simple observation de la lumière émise par les cellules.
Cette étude ouvre de nouvelles perspectives sur la compréhension des processus biologiques à l’origine de la lumière émise par les organismes vivants. La question demeure : comment cette lumière pourrait-elle être utilisée pour améliorer notre compréhension de la santé et de la maladie chez les humains et les autres formes de vie ?
Cet article s’appuie sur des sources vérifiées et l’assistance de technologies éditoriales.
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