Le traumatisme est toujours là. Latent, pesant et silencieux à la fois. Lundi 29 septembre, à la barre de la cour d’assises de l’Isère, les deux victimes d’Abd Enaceur Ben Amor sont venues témoigner. Visiblement pas pour l’accabler, mais pour poser des mots sur ce qu’elles ont vécu, « essayer de comprendre » et surtout, « pour passer à autre chose », mettre les faits « derrière » elles.

Ces deux hommes,…