La souffrance et le combat contre la maladie ont réuni l’Anversoise et la Brugeoise. Selon De Krant van West-Vlaanderen (KW), elles se sont rencontrées lors de leur thérapie à la clinique chez les Frères Alexiens à Tirlemont.

Veerle Hegge, l’épouse de Bart De Wever, raconte son combat contre l’anorexie : « Tu peux mourir à tout moment »

Entre Veerle et Lies, il y a des affinités. Le courant passe même très bien. L’une tire l’autre vers le haut. Elles ont envie de se battre et de relever ensemble.

Pendant des années, Lies Gallez a pu cacher son trouble. « J’ai été élevée dans un silence pesant, plus fort que tout », confiait la jeune femme au NRC. Son trouble était un sujet tabou pendant longtemps. La maladie comme une chape de plomb paralysant son corps, son esprit. En mode de survie, elle continue à boire que du café. Et ne disait rien à personne.

En 2023, Lies accepte de suivre une thérapie dans une clinique spécialisée à Tirlemont. C’est là qu’elle retrouve Veerle, lors d’une session thérapeutique. L’exercice imposé, on pouvait le faire à deux : écrire ce que l’on ressentait en onze mots, onze petits poèmes, ni plus ni moins. Lies les lisait, elles en parlent ensemble. Les deux femmes se lient d’amitié. À ce moment-là, Lies ignorait que Veerle était l’épouse de… Bart De Wever.

Bart De Wever s’exprime pour la première fois sur le livre de son épouse : « Nous n’en sommes pas encore sortis »

C’est Veerle Hegge qui appelle, des mois plus tard, son amie Lies. Sa demande, amicale, est sincère. Accepterais-tu d’écrire le récit de ma maladie, y compris les violences sexuelles subies pendant mon enfance ?

Lies Gallez accepte. La rédaction de l’ouvrage a pris sept mois. Elle est fière d’avoir pu tenir la plume pour son amie Veerle qui lui répond (dans le livre) : « Merci Lies. Tu as mis des mots sur mon histoire, avec douceur et précision. »

L’épouse de Bart De Wever brise le silence et se livre sur son combat contre l’anorexie pour la première fois