«Grave accident», «risque d’explosion», «carburant accumulé dans la cale», «pas de pièces de rechange et de spécialistes qualifiés à bord»… Un message alarmant sur la situation du sous-marin russe Novorossiisk, publié par la chaîne Telegram Tchéka-OGPU présentée comme «d’opposition russe», a été relayé par des sites d’information tout le week-end, réveillant le spectre du terrible naufrage du Koursk, il y a vingt-cinq ans.

Pourtant, selon nos informations, le Novorossiisk suivait toujours tranquillement sa route ce mardi 30 septembre au large de la péninsule Ibérique, la majeure partie du temps en surface comme souvent les sous-marins diesel en transit, vraisemblablement en route pour la base navale de Kronstadt, en mer Baltique. «Aucun élément ne laisse penser qu’il est en difficulté. Il n’a pas de comportement anormal en termes de vitesse et de route, n’a pas émis de signal de détresse, n’a pas sollicité d’assistance, ni auprès de nous ni auprès des Espagnols», assure, depuis Brest, Guillaume Le Rasle, porte-parole du préfet maritime de l’Atlantique, qui exerce la fon