À Saint-Étienne, le procès du chantage à la mairie fait les gros titres, s’invite dans de très nombreuses conversations. Il est suivi à la loupe, scruté, disséqué. Il est vrai que cette affaire qui mêle « pouvoir, sexe et trahison », comme l’a rappelé maître Sauvayre ce vendredi matin dans sa plaidoirie pour la défense des époux Giacomel (association France-Lettonie), rassemble tous les ingrédients pour faire le buzz. Et pourtant…

Pourtant, il semble qu’il faut être Stéphanois pour que ce procès suscite la curiosité et l’intérêt.

Onde de choc

Si les réquisitions de jeudi de la procureure Audrey Quey – cinq ans de prison dont trois ans ferme requis contre le maire de Saint-Étienne – ont été mentionnées dans de nombreuses radios, sur les chaînes info et dans les journaux nationaux (Libération, Le Parisien, Le Monde…), l’onde de choc vécue à Saint-Étienne n’a pas secoué le reste du pays avec la même force, le même bruit.

Gaël Perdriau avait, face à lui, une…