Les comédiens du film, Didier Bourdon et Elsa Zylberstein, tous deux présent, voulaient  un film sur les rapports homme femme, mettre de la magie avec un voyage dans le temps en abordant un sujet profond sur le ton de la légèreté , confiait la réalisatrice, Vinciance Millereaun, à la fin de la séance d’avant-première qui a déjà remporté un franc succès. Le film sera diffusé au cinéma à partir du 8 octobre.

L’histoire est celle d’une femme au foyer bonne épouse et son homme macho dans les années 1950. Du fait d’être propulsés à notre époque, l’épouse s’y fait très vite, adhère à la nouveauté et la modernité. L’homme veut conserver ses privilèges et sa supériorité masculine. Comédie au rythme soutenu, le film exploite les différences entre générations. À travers cette confrontation entre les années 1950 et l’époque actuelle c’est aussi le racisme ordinaire, le machisme et le peu de reconnaissance de la place de la femme qui sont mis en évidence. En inversant les rôles dans la partie moderne, en appuyant sur le progrès réalisé, C’était mieux demain souligne que les changements ne se font pas du jour au lendemain.

L’idée d’un voyage dans le temps

Alors qu’elle préparait un film de genre, le scénario que Vinciance Millereau a écrit avec son compagnon, Julien Lambroschini, a atterri dans les mains d’un producteur qui leur a proposé d’écrire sur les rapports entre hommes et femmes.  Cette thématique a été abordée de nombreuses fois et je ne voyais pas vraiment ce que j’allais pouvoir y apporter, explique la réalisatrice. Julien a eu l’idée du voyage dans le temps. Aborder le rapport hommes femmes, à travers deux époques, nous permettait d’évoquer des problématiques très actuelles sur le ton de la comédie, avec un vrai sujet de fond. 

De son côté, Didier Bourdon affirme avoir  flaché sur le scénario ». Confiant :  il n’aime pas que je le dise, mais j’ai été un peu inspiré par mon père !  Tous les trois sont unanimes.  Nous avons abordé l’homosexualité, la modernité, l’écologie… Mais surtout n’y voir aucun jugement, ni chez les gens ni dans les époques. 

Ce qu’ils espèrent, que le film provoque des discussiond. Et à la question d’une suite possible ?  Nous n’y pensons pas actuellement, mais s’il remporte un franc succès, ce serait jubilatoire. Nous avons de quoi faire… 

La soirée s’est achevée sur une interminable série de photos, Didier Bourbon, comme lors d’un de ses précédents passages, se laissant toujours prendre avec plaisir au jeu des selfies.