En attendant une éventuelle application du plan de paix de Donald Trump, l’armée israélienne poursuit son offensive. Tsahal a annoncé, mercredi 1er octobre, qu’elle allait bloquer le dernier accès au nord de la bande de Gaza depuis le sud du territoire palestinien, à partir de midi (heure locale). « Habitants de Gaza, la rue al-Rachid sera fermée à la circulation depuis la zone sud de la bande à partir de 12 heures », prévient un communiqué diffusé en arabe par un porte-parole, le colonel Avichay Adraee, sur ses réseaux sociaux, alors que l’armée israélienne intensifie son offensive sur Gaza-ville. « A ce stade, l’armée israélienne permet le passage vers le sud librement et sans contrôle », ajoute le communiqué. Suivez notre direct.

Pression sur le Hamas. Donald Trump, dans l’espoir de mettre le groupe islamiste au pied du mur, a présenté un plan en 21 points à l’ONU. Il a donné « trois ou quatre jours » au Hamas pour répondre à sa proposition. Les principaux Etats arabes et musulmans ont salué les efforts du président américain, mais n’ont pas explicitement approuvé le plan, qui compte finalement 20 points.

Un plan peu contraignant. Benyamin Nétanyahou et l’envoyé spécial américain Steve Witkoff ont apporté des modifications au plan, qui n’exclut plus clairement l’annexion de la Cisjordanie par Israël, une idée défendue par les alliés d’extrême droite du Premier ministre israélien. Le plan reste vague sur la question de la création d’un Etat palestinien, à laquelle le gouvernement israélien s’oppose depuis longtemps.

Drame humanitaire à Gaza. Le plan de Donald Trump survient alors qu’Israël fait face à une condamnation croissante de la communauté internationale pour sa campagne militaire. Les Nations unies ont déclaré une famine dans une partie de la bande de Gaza et les enquêteurs de l’ONU affirment qu’Israël commet un génocide, des accusations rejetées par Israël.

Nouvelle attaque des houtis. Les rebelles yéménites ont revendiqué l’attaque de lundi d’un cargo néerlandais dans le golfe d’Aden, sur une voie maritime cruciale pour le commerce mondial. Le groupe prend pour cible depuis des mois des navires qu’ils estiment liés à Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.