Au début, Anne Sirven dit avoir connu un «couple complice, avec des gestes tendres, jusqu’au jour où Delphine m’a dit qu’elle n’en voulait plus».

L’amie de la victime décrit, comme les témoins entendus hier, le «jargon cru et vulgaire» de l’accusé. «Quand j’étais seule avec Delphine, j’avais face à moi une personne joviale, souriante, qui parle librement, mais l’arrivée de Cédric provoquait un on/off chez elle. Elle m’a déjà dit qu’elle avait honte de lui, de sa manière de parler, de s’habiller aussi. Elle n’existait plus, il n’y avait que Cédric. Il parlait, parlait, parlait. Il occupait toute la place.»

Cédric Jubillar est décrit comme un homme impulsif et violent verbalement.
Valentin Pasquier pour Le Figaro

Le peintre plaquiste de 38 ans, assis dans le box des accusés, l’écoute, les mains croisées sur les jambes.

Selon Anne Sirven, Delphine Jubillar lui avait fait part de sa volonté de divorcer à l’été 2020. À ce moment-là, Cédric Jubillar venait à nouveau de passer à côté d’un CDI. «C’était un stade de non-retour pour elle, ce n’était plus acceptable pour elle. Elle n’en pouvait plus.»