La présidentielle de 2027 n’a pas encore commencé, mais déjà les
sondages agitent le débat public. Selon une enquête Ifop publiée
lundi 29 septembre,
Raphaël Glucksmann, coprésident de Place publique et
eurodéputé, serait aujourd’hui le mieux placé à gauche. Il
recueillerait entre 14 et 16 % des intentions de vote, se
plaçant ainsi devant Jean-Luc Mélenchon, crédité de 12 à 13 %.

Une progression notable qui place l’essayiste socialiste en
potentiel outsider de la prochaine élection, au point de le
rapprocher d’une possible qualification pour le second tour. Ce
sondage a bien évidemment été commenté dans l’émission
Christine Kelly et vous. Aux côtés de la journaliste de CNews,
les chroniqueurs n’ont pas manqué de réagir à cette
percée. 

Christine Kelly ironise sur la situation de Léa Salamé et de
Raphaël Glucksmann

Parmi eux, Erik Tegnér a choisi l’ironie pour souligner ce
changement d’équilibre dans le paysage politique français. En
prenant pour cible non pas Raphaël Glucksmann lui-même, mais sa
compagne,
la journaliste Léa Salamé, il a lancé une pique qui n’a pas
manqué de faire réagir. “Je pense que Léa Salamé peut
s’inquiéter pour son poste”, a-t-il glissé avec un
sourire, faisant référence au rôle de
l’animatrice dans le paysage médiatique et à sa position de
compagne d’un candidat qui pourrait prendre de l’ampleur dans la
course présidentielle.

Un trait d’humour qui joue sur l’éternelle interrogation autour
de la place des journalistes lorsque leur vie privée croise la
politique. Depuis plusieurs années, Léa Salamé est une figure
incontournable de France 2. 

La journaliste va-t-elle devoir quitter
France 2 ?

À la tête de l’interview politique du matin sur France Inter,
puis du
20H de France 2, et coanimatrice de plusieurs émissions de
débat, elle est reconnue pour sa pugnacité et son sens de la
relance. Mais
sa relation avec Raphaël Glucksmann, officialisée depuis 2015,
alimente régulièrement les critiques ou les soupçons de partialité,
même si la journaliste s’est toujours défendue d’un
quelconque mélange des genres.

La sortie d’Erik Tegnér dans l’émission de Christine Kelly
s’inscrit dans ce registre : une façon de mettre en avant, avec
humour mais aussi avec une pointe d’ironie, l’idée que le succès
politique de son compagnon pourrait avoir un impact sur sa carrière
médiatique. Si certains y voient une simple blague de plateau,
d’autres considèrent que ce type de remarque entretient une
suspicion injuste autour du travail d’une journaliste
chevronnée.