Un haut responsable de l’UE affirme à Politico qu’António Costa doit présenter sa proposition ce mercredi à Copenhague. « Aucun dirigeant n’a jusqu’à présent répondu par un « non » catégorique à cette idée », explique-t-il. Mais un autre haut diplomate de l’UE a affirmé à nos collègues de Politico ne pas être « du tout convaincu par le fait de changer les règles en cours de jeu ». « Si vous avez recours au vote à la majorité qualifiée, il y a un très grand risque que le processus soit extrêmement politisé », ajoute-t-il.

« Viktor Orbán est un peu un amoureux déçu de l’Union Européenne qui n’arrête pas de montrer toute sa déception »

Ce changement de scrutin semble être difficile à atteindre puisqu’il nécessiterait, lui aussi, un vote à l’unanimité. « Ce qui ne semble pas possible aujourd’hui », déclare un responsable de la présidence française. « Il est évident que les Hongrois bloquent les Ukrainiens. Mais ce n’est pas tout. Les Bulgares veulent pouvoir bloquer les Macédoniens, les Croates veulent pouvoir contrôler les Serbes, la Grèce et Chypre ne veulent pas que la Turquie se rapproche de l’UE, et la Grèce voudrait aussi garder un œil sur l’Albanie », révèle un diplomate de l’UE.