Après 45 ans de bons et loyaux services, les tickets papiers dits « Edmonson » ne sont plus utilisables pour prendre les transports en commun à Nantes.
Depuis le 19 mai, le format carton, semblable aux anciens tickets de métro parisiens, a été progressivement remplacé par des tickets sans contact plus larges munis d’une puce. Ce nouveau modèle est à valider dès la montée et offre la possibilité d’être rechargé sur des nouveaux distributeurs.
Moins de papier, plus de numérique
« On a été jusqu’au bout de ces fameux tickets, on avait du mal à le faire imprimer car il ne restait qu’une imprimerie capable de le faire », avait précisé Pascal Bolo, président à la Semitan (gestionnaire du réseau de transport de Nantes Métropole) et adjoint à la mairie de Nantes. « C’est un canal qui connaît une décroissance naturelle depuis dix ans au profit de la dématérialisation », expliquait Aurélia Joussaume, directrice de l’expérience client et coordination des mobilités en début d’année. Le gestionnaire du réseau a investi sept millions d’euros dans ce projet censé répondre au déclin progressif de l’achat de ticket papier via les distributeurs.
Pour se déplacer en tram ou en bus, les usagers peuvent aussi effectuer le rechargement de leurs nouveaux « mTicket » sur l’application mobile Naolib. Déjà connue des voyageurs nantais, l’application « permet d’acheter des tickets horaires (1h, 24h, etc…) sur son téléphone, à tout moment, d’avoir une validation et une présentation du ticket directement sur le mobile, une sauvegarde des coordonnées bancaires sécurisée, et un historique des transactions », précise la société des transports de l’agglomération nantaise dans un communiqué.
Et s’il vous reste une poignée de tickets papier, pas de panique, ces derniers peuvent être échangés jusqu’à fin juillet 2026 à l’Espace Mobilité et dans les relais Naolib.